Publié le 11 octobre 2024 à 00h27.
« Patrimoine » plutôt que patrimoine. Ce nouveau mot, dont le sens saute aux yeux, connote ce roman qui décrit le déclin d’un couple d’octogénaires dans leur maison familiale, notamment celle d’Edwige, atteinte d’une maladie neurologique finalement diagnostiquée comme Parkinson. Leur fille Anne en fait la chronique, non sans colère, non sans remords.
Le roman concentre le temps de ces vies dans la maison familiale de campagne, qui résume et symbolise ses habitants comme une maison miroir. Conçu pour une famille avec deux enfants, il devient excessif pour deux octogénaires retraités. Et pourquoi « patrimoine » ? Sans doute parce que le père, Daniel, l’a construit en 1981 pour que sa femme y trouve la maison de ses rêves. Fabriqué à son image et équipé selon ses exigences.
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