Boucar Diouf ne participera jamais à « Get Me Out of Here »

Boucar Diouf ne participera jamais à « Get Me Out of Here »
Boucar Diouf ne participera jamais à « Get Me Out of Here »

Ce samedi, l’humoriste et auteur Boucar Diouf était au talk-show Pour une foisoù il a pu nourrir les téléspectateurs friands de sa verve habituelle et de ses observations réfléchies sur la vie.

Alors que Colette Provencher était désignée pour lui poser quelques questions, elle lui a simplement demandé s’il accepterait un jour de participer à Sortez-moi d’icicomme elle l’a fait en 2023. Toutefois, sur un ton catégorique, Boucar réfute toute allusion à une quelconque participation à un programme du genre. Il tempère ensuite ses propos en expliquant qu’il apprécie néanmoins de le regarder à la télé. Il confie :

« J’adore les émissions de téléréalité ! Ce sont des choses vraies, Colette. Quand nous vous voyons échouer, ce sont des émotions qui sont vraies. Ce n’est pas lié à une scène, à quelqu’un qui l’a écrit. Mais pour moi, ça me permet aussi de déconnecter mon cerveau et de me dire : « C’est chaud ! On aurait aimé l’écrire, mais ça ne marcherait pas. Personne ne peut l’écrire, car c’est la vraie vie ! On appelle ça de la télé-réalité, mais il y a de la réalité là-dedans. C’est la vraie vie ! »

Puis, dans un tout autre registre, Boucar s’est confié à Colette sur une période plus difficile de sa vie, survenue à son arrivée au Québec. Agé d’à peine 24 ans à l’époque, le biologiste de formation révèle qu’il s’agit en fait d’une seconde naissance :

« On l’oublie beaucoup, mais quitter sa famille, ses amis, son village, sa ville, et partir dans un tout nouveau pays, on ne sait absolument rien. C’est une seconde naissance. Vous vivez une toute seconde naissance, sans vos parents (…). Même pour aller à l’épicerie, il a fallu que Jean-Pierre Forget, qui s’occupait des étudiants étrangers, me dise : « Viens, je vais te montrer comment on fait l’épicerie. Parce que j’ai quitté la savane et suis arrivé ici ! Alors j’entre dans l’épicerie et il me dit : « Prends le panier et pousse le panier ». J’ai pris le truc et je pensais que c’était gratuit ! »

Les propos de l’humoriste résonnent certainement chez de nombreux Québécois adoptés qui, par choix ou par contrainte, ont dû quitter leur pays natal pour s’établir ici. C’était très touchant d’entendre Boucar s’exprimer sur cette facette de sa vie trop peu évoquée.

La semaine prochaine, ce sera au tour de l’ancienne directrice générale d’Hydro-Québec, Sophie Brochu, de goûter au format unique du populaire talk-show.

L’émission Pour une fois est diffusée le samedi à 20 h à Télé-Québec.

 
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