A 47 ans, Thierry Henry révèle ce qu’il pense vraiment de Zinedine Zidane : “Ça m’a pesé”

A 47 ans, Thierry Henry révèle ce qu’il pense vraiment de Zinedine Zidane : “Ça m’a pesé”
A 47 ans, Thierry Henry révèle ce qu’il pense vraiment de Zinedine Zidane : “Ça m’a pesé”

Par Arno C.

– Publié le 03 octobre 2024 à 16h48modifié le 03 octobre 2024 à 17h07

Thierry Henry et Zinedine Zidane ont écrit les plus belles pages des Bleus. De nombreuses fausses rumeurs circulent sur leur relation.

Antoine Griezmann vient d’annoncer sa retraite de l’équipe de France. Un jugement qui fait inévitablement référence à ceux des plus grands joueurs à avoir porté le maillot du coq. Le natif de Mâcon a marqué sa génération comme Thierry Henry et Zinédine Zidane l’ont fait en leur temps.

Ces deux monstres du football mondial ont porté la tunique bleue pendant près de huit ans ensemble. Ils ont gagné tout ce qui pouvait être gagné durant cette époque qui a marqué l’histoire du football. L’un était meneur de jeu et l’autre attaquant, mais leur complémentarité a longtemps été critiquée.

Zinedine Zidane et Thierry Henry, respect mutuel

A l’arrivée de Thierry Henry chez les Bleus, Zinédine Zidane était déjà le leader technique de l’équipe entraînée par Aimé Jacquet. Comme c’est souvent le cas en groupe, les affinités provoquent la formation de petits clans. Alors que le Marseillais a été très proche de Dugarry et Candela, le natif des Ulis a toujours été coincé avec Wiltord et Anelka.

Pourtant, le respect entre les deux a toujours existé. « Là, on parle de Zizou. Un monstre. Chacun avait son propre caractère. Nous avions cinq ans d’écart, j’étais plus proche de (Sylvain) Wiltord, Nico (Anelka) ou David (Trezeguet). Il était toujours avec Duga. Mais il a dit un jour : ‘Titi, c’est le plus drôle du groupe'”.

La seule passe décisive de Zidane pour Henry

Malgré leur complémentarité évidente sur le papier, Zinédine Zidane n’a délivré qu’une seule passe décisive à Thierry Henry au cours de sa carrière en équipe de France. Une statistique qui a longtemps pesé sur les deux hommes. D’autant plus celui entre le buteur de sang-froid et le créateur de génietous les éléments étaient là. Mais la magie du football, c’est que rien n’est écrit d’avance. Il aura finalement fallu attendre 2006 et l’antépénultième match de la carrière de Zizou pour que celui-ci propose enfin une passe D à Titi.

« Avec Zizou, nous n’étions pas comparés, nous étions opposés. Et c’était super nul. Il m’appelle l’Américain et moi l’Ancien. Je n’ai jamais eu de problème avec lui ! C’était lourd. D’ailleurs, lorsqu’il m’a délivré sa première passe décisive pour les A, en quart de finale de la Coupe du Monde 2006 contre le Brésil (1-0), il s’est exclamé à la fin du match : « Maintenant, on ne peut plus dire que je ne lui en ai jamais donné” ».

Thierry Henry, un joueur incompris

Pendant très longtemps, Thierry Henry a eu l’image d’un joueur un peu hautain. Très sûr de lui, l’ancien attaquant d’Arsenal et de Barcelone a inscrit des buts comme des perles. Un alliage de vitesse, de puissance et de précision de très haut niveau. Malheureusement pour lui, son visage souvent fermé a grandement dégradé son image. Devenu par la suite consultant, il s’est depuis révélé au grand public comme un personnage bien plus fantaisiste qu’il ne le paraissait.

« Sur le terrain, j’étais super énervant, mais toujours pour le bien de l’équipe. Dehors, J’adorais rire, faire rire tout le monde dans les vestiaires et dormir pendant l’entraînement. Cela m’a pesé. Dans le monde du football, les gens le savaient mais personne ne le disait. Ce n’était pas à moi de dire : « Hé, au fait, je suis aussi un gars drôle. ».

 
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