Lina Labiad
27/09/2024 à 14h08
À la suite d’une enquête pour détournement de fonds au sein de son organisation, Naomi Campbell s’est vu interdire tout poste de direction au sein d’une association caritative pour une durée de cinq ans.
Au cours des cinq prochaines années, Naomi Campbell et deux de ses administrateurs se verront interdire d’exercer des fonctions de direction au sein d’un organisme de bienfaisance. Comme le rapporte l’AFP, une enquête menée auprès de la fondation « Fashion for Relief » du mannequin de 54 ans a révélé des cas de détournements de fonds.
La British Charity Commission mène cette enquête depuis 2021. Selon son rapport, seulement 8,5 % des dépenses totales de « Fashion for Relief » entre 2016 et 2022 ont été versées à des œuvres caritatives. Tandis qu’une partie des fonds récoltés aurait été dépensée en « soins de spa et frais de service » dans des chambres d’hôtel de luxe occupées par le mannequin lors de festivals de cinéma ou d’événements de mode.
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Les frais évoqués s’élèvent jusqu’à 6 000 livres sterling (7 195 euros) pour le séjour de Naomi Campbell dans le sud de la France et 7 800 livres sterling (8 394 euros) pour son séjour de trois nuits à Cannes. La Commission ajoute que les trois administrateurs de l’organisme (dont Naomi Campbell) n’ont jamais « assuré » que ces dépenses étaient « raisonnables ». Plus tôt cette année, Fashion for Relief a été dissoute et radiée du registre des œuvres caritatives.
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Naomi Campbell réagit
Le principal concerné a déjà réagi à cette enquête. Alors qu’elle était décorée Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres par Rachida Dati à Paris le 26 septembre, Naomi Campbell a brièvement répondu devant la presse à propos de ces accusations : « Je suis très inquiète. Je ne contrôlais pas ma charité. J’avais tout remis entre les mains d’un avocat. J’étudie le quoi et le comment – parce que tout ce que je fais et chaque centime que j’ai collecté va à des œuvres caritatives. »
C’est en 2005 que le top model a lancé cette association « dédiée à améliorer la vie de ceux qui vivent dans l’adversité en unissant l’industrie de la mode comme une force du bien ».
