Le nouveau ministre de l’Intérieur français accusé de tricherie lors du match « Intervilles » : une affaire de 1997 refait surface

Le nouveau ministre de l’Intérieur français accusé de tricherie lors du match « Intervilles » : une affaire de 1997 refait surface
Le nouveau ministre de l’Intérieur français accusé de tricherie lors du match « Intervilles » : une affaire de 1997 refait surface

LLa secrétaire nationale des Verts, Marine Tondelier, dans un post publié sur X ce lundi 23 septembre, a accusé le nouveau ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau d’avoir « triché à Interville “, rapporte L’Union. Cette accusation contre le sénateur républicain est-elle fondée ?

L’affaire remonte au 2 juillet 1997, lors d’une émission deIntervilles voir s’affronter le Puy du Fou et le Pays d’Ancenis. Les deux équipes sont alors au cœur d’un test de culture générale. Chaque équipe compte trois « intellectuels » qui doivent répondre à trois questions. A ce moment-là, Bruno Retailleau, vice-président du conseil général de la Vendée et ancien député, est invité en tant que directeur de la Cinéscénie, le spectacle phare du Puy du Fou.

L’équipe du Puy du Fou remporte alors le duel. C’est quelques mois plus tard, en septembre 1997, que le Canard enchaîné révèle une vaste opération de tricherie. Selon le journal, l’un des deux présentateurs, Olivier Chiabodo, aurait indiqué à plusieurs reprises les réponses à l’équipe du Puy de Fou en formant le numéro de la réponse avec ses doigts.

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Deux c’est deux”

Lors de la deuxième question, les équipes de l’émission Arrêt sur Images, qui ont visionné les images, révèlent que l’on voit Bruno Retailleau dire « Deux, c’est la deux ». Un article de Libération indique que « Bruno Retailleau prononce le mot « deux » pour aider l’équipe du Puy du Fou. Une manière de répondre à Jean-Marie Delahaye, président de l’association du Puy-du-Fou. Ce dernier prétendait qu’il ne voyait pas les doigts d’Olivier Chiabodo indiquer la bonne réponse puisque Jean-Pierre Foucault leur barrait le passage. Avec l’aide de Bruno Retailleau, cela aurait donc été possible. »

L’affaire dite du « scandale Intervilles » coûtera son poste à Olivier Chiabodo. L’animateur avait révélé en 2017 dans une enquête du magazine VSD avoir exécuté les ordres du producteur de l’émission, Gérard Louvin. Bruno Retailleau, qui n’a pas été inquiété dans cette affaire, n’a jamais nié les accusations.

 
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