« J’espère que cela donnera un peu d’espoir »

« J’espère que cela donnera un peu d’espoir »
« J’espère que cela donnera un peu d’espoir »

« Pour ma fille, cela valait la peine de dénoncer. J’espère que cela donnera un peu d’espoir aux femmes et aux filles victimes et qu’elles continueront à dénoncer elles aussi », a-t-elle déclaré à la chaîne de télévision américaine. Auteur de nouvelles la mère de la victime au téléphone.

Dans sa décision, la juge a souligné que la version de l’accusé ne soulève aucun doute raisonnable. De plus, elle a relevé plusieurs invraisemblances et contradictions dans son témoignage.

« L’accusé est hésitant et se contredit », constate la juge Pascale Tremblay.

Le tribunal considère également que l’accusation s’est acquittée de sa charge de preuve et que le caractère sexuel des contacts a été démontré.

« Le tribunal considère que la plaignante a témoigné de façon honnête et sincère, sans exagération ni animosité », a conclu le juge Tremblay, précisant que les hésitations et les incertitudes de la jeune femme portaient sur des éléments périphériques.

Les faits remontent à environ quatre ans, en 2020. L’accusé aurait d’abord complimenté la plaignante sur son corps. Il se serait approché d’elle pour « voir ses tatouages ​​en retroussant la manche de son t-shirt » et lui aurait caressé le bras de haut en bas. Il lui aurait ensuite caressé la cuisse de la même manière en direction de ses fesses.

« Elle doit repousser son bras puisque l’accusé persiste même si elle dit que cela suffira », note le juge.

« L’accusé corrobore plusieurs éléments du témoignage de la plaignante », ajoute-t-elle.

Ces gestes constituent-ils une agression sexuelle ? La juge tranche que oui, même si, explique-t-elle, les bras et les cuisses ne sont pas des parties intimes comme les organes génitaux, par exemple.

Dans son analyse, elle détaille les circonstances particulières de cette affaire. Elle souligne qu’il s’agit d’une jeune femme dans la vingtaine alors que l’accusé, qui est une connaissance de la famille, est septuagénaire.

Il s’est introduit sans permission dans le domicile de la plaignante, alors qu’elle sortait de la douche en tenue légère. L’accusé aurait alors tenu à deux reprises des propos sur ses cuisses, suffisamment pour mettre la jeune femme mal à l’aise.

Denis St-Pierre se serait alors approché d’elle au point où la plaignante aurait cru vouloir l’embrasser. Il lui aurait touché les bras et les cuisses sur sa peau nue.

« De plus, la plaignante dit qu’elle se sent nue devant lui. Elle lui dit à plusieurs reprises que M. St-Pierre suffira, mais au lieu de s’éloigner, il lui caresse le côté de la cuisse avec plus de force vers ses fesses et elle doit repousser son bras. »

— La juge Pascale Tremblay

Le tribunal souligne que « la preuve d’une motivation sexuelle n’est pas nécessaire pour conclure qu’une agression était de nature sexuelle ».

Pour le juge, il ne fait aucun doute que les actes commis ont porté atteinte à l’intégrité sexuelle de la plaignante et qu’une personne raisonnable aurait perçu le contexte charnel des actes de l’accusé.

Les observations de détermination de la peine auront lieu le 11 octobre.

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