L’an dernier, pour sa toute première édition, il avait attiré 3 000 participants. La demande était à la hauteur de l’offre. Cette année, pour sa deuxième édition, le festival « Mixons nos cultures » a fixé une jauge de 5 000 personnes. Toujours à Mios, sur le site des Pop’Potes, au parc Birabeille, et toujours dans le même esprit où la musique côtoie l’art, dans une ambiance festive et familiale.
Aux commandes, une équipe de six amis tient la barre d’un événement qui leur ressemble. Tout a commencé début 2023, sans aucune préméditation. « On en avait marre de courir les festivals le week-end, on en voulait un près de chez nous », sourit Damien Signoret, le président de l’association Crew, créée avec sa femme Paola autour du théâtre d’improvisation.
Autour de Damien et Paola, Val, Toto, Julien et Marco forment le noyau de l’association Crew.
SM
Six amis à la barre
Il a évoqué cette idée au groupe de punk celtique Les Ramoneurs de menhirs lors d’un concert. « Tous ces groupes sont ultra-accessibles, il n’y a pas de sociétés de production. Bref, on en parle comme ça entre nous et quand on a vu sur les réseaux qu’ils avaient prévu Mios dans leur tournée, on s’est dit qu’il nous restait quelques mois pour monter le festival ! »
Let’s Mix Our Cultures, qui doit son nom à un refrain de Ruda Salska, est né à l’envers. La programmation préalable au festival lui-même existait.
Les Vulves Assassines, également à l’affiche cette année.
Garance Ameline
« On a appelé nos amis, Val, Toto, Julien et Marco. On s’est rencontrés aux Pop’Potes, on a fait appel à du mécénat privé et on a monté l’événement », poursuit Damien. A l’affiche, le nom des Ramoneurs s’enrichit de celui de Daddy Mory (fondateur du groupe Raggasonic), Pastors of Muppets, Run Over Cats Paradise ou encore les Matchottes. Punk, ragga, métal, rock, fanfare : oui, les cultures se mélangent. A cela s’ajoute un marché artisanal et des tatoueurs. La formule s’avère gagnante.
260 groupes les contactent
« On a fait le pari de l’adhésion de tous les âges, de toutes les classes sociales, de tous les genres musicaux. On a tous quelque chose à apporter avec nos différences », assure Damien qui réfute l’étiquette « punk » qui a tout de suite collé au festival. A l’issue de sa première édition, pas moins de 260 groupes punk les ont contactés pour venir jouer cette année. « Résultat, on a déjà des noms pour l’année prochaine », sourit Paola.
Engagée dans une dynamique de culture pour tous, la municipalité, qui organise depuis quelques années pendant l’été un festival pop rock gratuit, « Mios en fête », a immédiatement apporté son soutien à l’association Crew.
Yaniss Oudua, également à l’affiche de cette deuxième édition.
Naïs Bessaih
Ceci étant dit, que voir ce samedi 28 septembre ? L’humoriste, humoriste et rockeur Didier Super, le poète punk Bob’s noT Dead, le groupe électro-punk-rap féminin Les Vulves Assassines, La P’tite Fumée (musique électronique), Yaniss Odua (reggae) et Astaffort Mods (hip-hop).
Le marché artisanal devient marché des créateurs, de nouveaux tatoueurs rejoignent le festival, le cirque Komono participe, le théâtre d’impro est toujours là et un coin spécial enfants est proposé tout l’après-midi avec animations.
Le festival débute à 14h au parc Birabeille à Mios.
Mélangeons nos cultures
La participation reste gratuite. Une autre signature du festival. « Nous ne voulons pas fixer de prix d’entrée, nous voulons que ce soit accessible à tous », insistent Damien et Paola.
Festival Mélangeons Nos Cultures : Samedi 28 septembre à partir de 14h au Parc Birabeille à Mios.
