Votre enfant ment-il ? Voici comment réagir

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Hautes comme trois pommes, elles mentent comme elles respirent… Mais pourquoi les adultes réagissent-ils de manière excessive à ces trésors d’imagination ?

« Dernièrement, quand je demande à mon fils de 4 ans ce qu’il a fait à l’école, il me raconte une fois sur deux des histoires à l’improviste. Il s’est battu avec un dinosaure ou a sauvé sa maîtresse qui allait se faire dévorer par un lion… », raconte Emma, ​​la maman de Jules. Des « mensonges » tellement énormes qu’on a envie d’en rire davantage. Mais faut-il en rire, faire semblant d’y croire, s’offusquer, gronder dans certains cas ? Il semblerait que ce soient les réactions des parents qui en disent long, plutôt que les petits ou les grands mensonges des 2-6 ans.

Une belle imagination

De plus, il s’agit plus souvent d’un pseudo-mensonge, où la réalité se mêle à l’imaginaire et à la pensée magique. « Il est aussi généreusement alimenté par les histoires qu’on lui raconte, la petite souris ou le Père Noël », sourit Carine Simonet1, psychothérapeute. Or, pour un jeune enfant, inventer des histoires, c’est aussi tester la puissance des mots qu’il commence à maîtriser, s’amuser de la réaction qu’ils provoquent chez les adultes, s’affirmer… » C’est d’autant moins un mensonge que, « très schématiquement, un tout-petit pense qu’on peut lire dans ses pensées », ajoute Marine Manard2, neuropsychologue. Puis, en grandissant, il se rend compte que ce n’est pas le cas et multiplie les expériences pour tester la perspicacité de ses interlocuteurs (« Si je dis ça, est-ce qu’il me croit ou pas ? »), ce qui conduit à une explosion de…

- Femina.fr

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