Un retraité est jugé pour une série de viols commis par lui et d'autres hommes sur sa femme, qu'il a droguée à son insu, entre 2011 et 2020. En attendant, la cellule des “cold cases” de Nanterre a relié cet homme à de vieilles affaires non élucidées, ouvrant la voie à de nouveaux procès.
Un cas exceptionnel de soumission chimique qui a ouvert de nouvelles pistes dans de vieilles affaires non élucidées. L'histoire de Dominique P., un retraité sans antécédents, qui doit répondre à la justice, à partir de lundi 2 septembre, d'une dizaine de viols commis par lui ou par des inconnus sur sa femme, alors inconsciente. Entre 2011 et 2020, le rituel était toujours le même : il s'agissait de droguer sa femme à son insu jusqu'à la « proche du coma » et d'abuser d'elle sexuellement. Dans le téléphone et l'ordinateur du mari : 20 000 photos et vidéos documentent l'horreur et permettront de l'attraper. Au total, 51 personnes sont actuellement jugées à Avignon. Outre la terrible affaire des viols de Mazan, la toute nouvelle unité « cold cases » de Nanterre a découvert que l'ADN de Dominique P. était présent dans d'anciennes affaires.
ADN retrouvé dans une affaire de 1999
Tout commence avec l’histoire d’Estella B., une jeune agente immobilière de Seine-et-Marne victime d’une tentative de viol en 1999, à Villeparisis. La jeune femme fait visiter un appartement à un homme qui se présente à son agence le jour même. Lors d’une visite de l’appartement, l’homme l’étrangle et lui place un cutter sous le cou, lui ordonnant de s’allonger sur le ventre. L’homme lui attache les mains dans le dos, avant de lui placer une compresse imbibée d’huile…
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