Producteurs d’émissions de vulgarisation scientifique et reconnaissables entre mille grâce à leurs visages singuliers, les frères Bogdanoff ont rendu leur dernier soupir à quelques jours des conséquences du Covid-19 en 2021. Ils laissent derrière eux un héritage symbolique important. Mais en termes de capital, en revanche, il semble que les deux célèbres scientifiques ne laissent que des dettes.
Riches, les Bogdanoff ? Contrairement aux apparences, il semble qu’ils ne le soient pas. Ils ont certes laissé à leurs descendants le très beau château d’Esclignac, dans le Gers, mais celui-ci n’est qu’un amas de ruines. Comme l’ont indiqué les héritiers des frères à Paris Match, Igor et Grichka avaient le goût des belles choses. Pourtant, ils n’avaient pas un sou en poche. En 1986, ils achètent le château à crédit.
Une situation catastrophique et une somme folle à récolter
À l’époque, les taux d’emprunt étaient très bas. C’est ce qui leur a permis de réaliser ce rêve un peu fou. Mais, une fois le fantasme réalisé, les tristes réalités financières ont rattrapé les Bogdanoff. De multiples dépenses ont été nécessaires pour entretenir la maison. Des dépenses qu’ils ne pouvaient pas se permettre ! Alors, petit à petit, les lieux se sont dégradés.
Grichka n’ayant pas d’enfant, ce sont Sacha, Anna-Claira et Wenceslas, les enfants d’Igor, qui ont hérité de ce qu’ils qualifient de « situation catastrophique ». Aujourd’hui, la somme qu’il faudrait pour redonner au château sa splendeur d’antan est astronomique ! Rien que pour réparer les trous et les fuites, il faudrait deux millions.
Les enfants d’Igor Bogdanoff tentent de sauver le château à tout prix
Comme le souligne Paris Match, dix millions supplémentaires seraient nécessaires pour entreprendre les travaux de restauration de la toiture et de la maçonnerie du château. Pour réunir les fonds,
Les enfants d’Igor font tout ce qu’ils peuvent. Ils ont demandé à la région Occitanie, à l’Etat, mais aussi à des fondations culturelles comme la Fondation du patrimoine de les aider.
Ils souhaitent rendre le lieu accessible aux visiteurs. Ils imaginent un « pôle culturel » qui se situerait entre la science, l’art et l’histoire. Mais avant cela, il faudrait trouver des âmes ou des entités généreuses, car, comme le prévient Anna-Claria,
« Il y a une urgence dramatique à sauver Esclignac. »
