Houris, de Kamel Daoud : la promesse de l’aube

Houris, de Kamel Daoud : la promesse de l’aube
Houris,
      de
      Kamel
      Daoud
      :
      la
      promesse
      de
      l’aube

LA CHRONIQUE D’ÉTIENNE DE MONTETY – Le livre de Daoud a la force d’un oued en crue après une terrible tempête appelée guerre civile. Impétueux, imprévisible, fascinant, il emporte tout sur son passage.

Elle s’appelle Faj, « Aube » en français. Enfant, elle a survécu à un massacre et à une égorgement qui a failli la tuer. Elle porte une plaie ouverte et une canule. Ce stigmate est un souvenir douloureux des violences qui ont ravagé l’Algérie dans les années 1990. « Je cache l’histoire de toute une guerre, écrite sur ma peau depuis mon enfance. Ceux qui savent lire comprendront quand ils verront le scandale de mon regard et la monstruosité de mon sourire. »

Aube est enceinte de Houri, c’est à elle que s’adresse la jeune mère privée de voix, tout au long de ce roman qui porte son prénom ; les houris sont les femmes promises par le Coran aux fidèles qui accéderont au paradis. Mais, en fait de paradis, Aube va raconter à l’enfant à naître les années d’enfer qu’a connues le pays. Son récit est la promesse d’un nouveau matin pour l’Algérie.

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A Oran, elle tenait un salon de coiffure, en face de la mosquée. Les femmes venaient chez elle pour se faire belles…

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