Un comme Alex, évidemment. Et COL comme Colnago, naturellement. Fruit d’une collaboration intelligente avec les experts en composites de WiaWis, les vélos ACOL sont le résultat d’une alchimie entre le style italien et le savoir-faire coréen. Chef d’œuvre en perspective ?
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LE PREMIER JOUR DE SA NOUVELLE VIE
Test Velo : Cher Alex Colnago, nous sommes heureux de reprendre contact avec vous après quelques années d’absence. Exactement depuis 2020 et la vente de sa marque par votre oncle Ernesto Colnago. Et ces retrouvailles sont l’occasion de proposer à nos lecteurs une présentation de votre incroyable défi personnel : le lancement de votre marque sous le sigle ACOL.
Alex Colnago : Salvatore, tu oublies notre rencontre en 2023 lors de l’Eurobike. Sur le stand WiaWis, ces spécialistes des matériaux composites sont depuis devenus mes partenaires. Je me souviens que nous étions tous les deux bluffés par la monture ultra légère présentée. Après votre départ, j’ai continué la discussion avec le PDG de cette entreprise sud-coréenne. Discussion passionnante qui m’a amené à réfléchir sur mon avenir après avoir quitté Colnago. Et un peu plus tard, après plusieurs séjours en Corée, la décision a été prise de lancer mon propre label WiaWis. Une réussite professionnelle et un bonheur personnel.
Test Velo : Quels ont été les axes fondateurs du projet ACOL ? Et comment les responsabilités sont-elles réparties entre vous et vos partenaires coréens ?
Alex Colnago : Premièrement, le fait que Cambiago soit le cœur stratégique du projet. Par loyauté familiale envers mon oncle Ernesto et mon père Paolino qui ont fait de ce village le cœur du cyclisme pendant tant d’années. Leur passion m’inspire. Comme leur volonté. Et dès le départ j’ai imaginé une marque intégrant les fondamentaux de la modernité technologique et du style italien qui auront toujours été nos valeurs familiales. Puis, après avoir constaté la capacité des ingénieurs et techniciens de WiaWis à maîtriser les composites et les nano-technologies, nous avons réparti les tâches de manière logique et respectueuse.
De mes vingt années passées dans l’entreprise Colnago, de mes dix années de relations directes avec l’équipe professionnelle, de mes rencontres avec des techniciens et des champions, de ma connaissance des marchés et des attentes des cyclistes, j’ai dessiné les bases d’une expertise globale. . Je me suis donc chargé de définir les vélos et la stratégie commerciale. En revanche, mes partenaires sont responsables de la technique et de la fabrication.
Meilleur vélo : Où sera implantée la marque ACOL ? Dans quel secteur du marché international du vélo ? Et quels seront les principaux modèles ?
Alex Colnago : ACOL sera une marque d’excellence et de performance. Nous n’avons pas l’intention de concurrencer les géants généralistes. On entre donc avec humilité et enthousiasme dans un créneau du marché qui est celui des vélos d’exception. Avec pour objectif de couvrir la gamme route et gravier moyen et haut de gamme. Pas de VTT ni de vélos électriques. D’une certaine manière, ACOL sera un peu Colnago.
Meilleur vélo : Votre père Paolino n’est malheureusement plus là, mais que pense Ernesto de votre défi ?
Alex Colnago : Ernesto n’est en aucun cas présent au sein d’ACOL, mais nous nous voyons régulièrement et il accueille mon projet avec un respect et une affection infinies.
Meilleur vélo : Quelle répartition pour les vélos ACOL ?
Alex Colnago : Nous avons choisi une distribution traditionnelle chez les revendeurs de vélos. Il est important pour nous d’avoir ce précieux relais auprès de nos clients. Pour une véritable découverte de la marque, de nos produits et de notre identité. Un réseau va donc bientôt se constituer autour d’un distributeur par pays. Et bien sûr la France sera l’un des premiers territoires cyclables à attirer l’ACOL.
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