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« Il faut parler à l’industrie du cycle… »

Parallèlement à la présentation du parcours de Paris-Nice 2025 à Versailles ce mardi, Christian Prudhomme évidemment revenu sur le parcours de la Course au Soleil… mais pas que ! Interrogé sur l’éternelle question de la sécurité à vélo, le directeur de Tour de ont donné quelques pistes à explorer pour continuer à avancer sur ce sujet toujours aussi délicat. “Je pense qu’il est absolument nécessaire de parler à l’industrie du cycle», a-t-il commencé par dire.

Vidéo – Prudhomme sur la question de la sécurité à vélo

On n’a pas notre stade ni notre piscine, on est sur des routes qui ne nous appartiennent pas

Lors du dernier séminaire de l’UCI, un des représentants de cette industrie a déclaré : « Ils ne nous parlent pas ». Il faut donc parler à ces gens, qui veulent évidemment faire quelque chose pour que le vélo ne devienne pas trop voire plus dangereux. On sait malheureusement qu’il y a eu des accidents dramatiques ces dernières années, parfois pas forcément à cause de la vitesse. Mais on sait aussi que plus ça va vite, plus il y a de risques, c’est aussi simple que ça. Ce n’est pas du tout une attaque contre les coureurs ou les équipes, c’est du simple bon sens, il faut se rendre à l’évidence. Nous devons donc travailler ensemble et avec eux», a-t-il souligné.

L’ancien journaliste a révélé certaines des idées qui sont en discussion avec les autorités cyclistes. “De nombreuses réunions ont évidemment lieu avec l’UCI et avec le groupe Safer pour que le cyclisme soit plus sûr. Cela peut impliquer une plus grande largeur du guidon ou du guidon, un développement limité en descente… Il faut y faire attention. Et puis il y a aussi ce que font certaines équipes, notamment Team Picnic PostNL. L’année prochaine, ils disposeront de maillots qui protégeront réellement les coureurs, pour éviter qu’ils ne soient complètement éraflés en cas de chute. Ce serait déjà quelque chose de bien je pense« .

Avec un dernier rappel en tant qu’organisateur de la plus grande course du monde : «Rien n’est plus important que la sécurité. Mais il faut avoir une vision globale de la sécurité, non seulement des coureurs et des champions, mais aussi des spectateurs, de la presse, des véhicules… Nous n’avons ni notre stade ni notre piscine, nous sommes sur des routes qui ne nous le permettent pas. appartiennent et que nous sommes autorisés à utiliser pour la compétition, mais nous devons bien sûr faire attention à l’ensemble“, la conclusion Christian Prudhomme.

 
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