«Je n’ai pas les moyens de jouer avec eux», confie Tony Périou avant le championnat de Bretagne de cyclo-cross

Son début de saison

Je me sens aussi fort que l’année dernière. J’ai moins de résultats en Coupe de France mais je n’ai pas toujours été épargné (crevaisons, chutes). Je me suis rassuré lors des tours de Coupe de France disputés à Troyes. Là, j’ai vu que lorsque le circuit était un chantier, j’étais là. Je suis satisfait de mon état, c’est le principal. Au niveau des résultats, c’est un peu moins bon que l’an dernier (il totalise huit victoires) mais c’est dur de faire deux saisons identiques. Je trouve aussi que le niveau national est plus élevé.

Le championnat de Bretagne

Ce n’est jamais une formalité. Et puis franchement, il y a plusieurs jeunes qui montent en puissance comme Louis Tanguy, Victor Dréano et Mattéo Garnier. Honnêtement, en Bretagne, j’ai eu plus de mal à gagner que l’an dernier. Je ferai attention à eux. J’ai plus de force qu’eux mais techniquement ils sont bons. Et puis, contrairement à moi, ils ont peut-être plus ce championnat de Bretagne en tête que moi qui ai le championnat de France comme premier objectif. Un gars comme Louis Tanguy est capable de me retenir à Quimper. J’espère ne pas avoir de crevaison ni de problème mécanique car je n’aurai pas de marge de manœuvre.

Sur la motivation

J’ai déjà trois titres de champion de Bretagne élite mais ma motivation est intacte. Pour être honnête, je suis même un peu plus stressé que lors d’une autre épreuve avant un championnat de Bretagne. C’est un moment de transition dans ma saison mais je m’y accroche. Et puis, je tiens à mon costume d’hermine.

Sa tactique à Quimper

Je ne vais pas attendre. Je ne peux pas me permettre de jouer avec eux. On ne sait jamais ce qui pourrait arriver. Si je peux partir dès le premier tour, je ne m’en priverai certainement pas. J’aime beaucoup le circuit qui est à la fois technique et physique. Quimper est une terre de cyclo-cross, il doit y avoir une super ambiance. J’ai hâte d’y être. À moins d’un échec, il devrait le faire.

Son programme après le championnat de Bretagne

J’ai coupé quatre jours la semaine dernière parce que j’avais terminé mon premier cycle de la saison. J’aurai désormais une belle séquence avec Quimper, la finale de la Coupe de France à La Ferté-Bernard, trois manches de Coupe du monde (le 21 décembre aux Pays-Bas, le 22 en Belgique et le 29 à Besançon), le Grand-Champ – Le challenge Camors et les championnats de France (11-12 janvier à Pontchâteau) où je rêve de podium. Là, il faudra être à 200%. J’espère être sélectionné en équipe de France pour les championnats du monde de Liévin.