Baptiste Carrere se veut réaliste – Actualités

Baptiste Carrere a pris l’habitude de jouer dans le Top 10. Plus en retrait l’an dernier pour ses débuts dans la catégorie Junior, le Landais – il vit à Dax – s’est montré particulièrement régulier cette saison en Coupe de France. De Nommay (deux fois 11e) en passant par Pierric (4e et 9e), jusqu’à Troyes le week-end dernier (17e samedi, 8e dimanche), il prend plaisir à courir aux avant-postes. « Jusqu’à présent, c’est ma meilleure saison en cyclo-cross. Je suis plutôt content, j’ai de très bons sentiments. Je ne m’y attendais pas forcément mais après les premières courses, j’ai compris que ça allait le faire. »il admet DirectVéloen marge du double événement de l’Aube. « J’espère conserver jusqu’au bout le podium du classement général de la Coupe de France et garder la forme, avec le Championnat de France en ligne de mire ».

Dimanche, Baptiste Carrere a réalisé une belle course, sans jamais avoir eu le temps d’espérer malgré tout un podium (voir le classement). «J’ai pris un bon départ. J’ai essayé de suivre les meilleurs mais je sentais que je n’avais pas vraiment les jambes. Je suis resté 6ème quasiment toute la course, puis Johan Blanc a chuté. Deux coureurs sont revenus à la fin. J’ai essayé de tenir le coup mais c’est devenu trop dur”.

PAS FAN DES CONDITIONS TRÈS BOUEUSES

Samedi, il a souffert dans des conditions qui ne lui plaisaient guère. «C’était un peu trop boueux. Il faisait très froid, je n’aime pas ça. Cette fois, ça me convenait mieux. »» concède celui qui a commencé le cyclisme il y a une dizaine d’années, sur les traces de son frère Tristan, ancien champion de France sur piste mais qui a arrêté la compétition l’année dernière.

Pour la deuxième partie de saison, espère-t-il porter le maillot des Bleus ? «Je pense que ça va être difficile. Je n’y pense pas trop. C’est un objectif mais il faut être réaliste, il y a six coureurs meilleurs que moi en ce moment, je n’ai pas vraiment ma place. Mais pourquoi pas à Besançon”lâche-t-il quand même, comme pour se convaincre que la porte n’est pas fermée.