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« Ce n’est pas facile de travailler avec Arnaud »

« Nous sommes arrivés au Lotto-Dstny la même année, en 2022, et ça a tout de suite bien fonctionné entre nous, on s’est vite bien entendu. Il me parle généralement en néerlandais et je lui parle en français. c’est encore comme ça aujourd’hui. Dans le peloton, à l’approche de la dernière ligne droite, ils tentent de se comprendre sans se parler.

mouette

Arnaud a un fort caractère ! Mais je préfère ça à un leader qui ne dit rien.

Est-ce facile d’avoir Arnaud De Lie comme leader ? “Non ! » répond-il sans l’ombre d’une hésitation. Sa réponse nous surprend. Pour quoi ? Arnaud, il a un fort caractère. C’est un personnage. Il est toujours honnête, que le travail soit bien ou mal fait. Il dit des choses. Il ne cache jamais son opinion, il est franc et direct ! Je préfère cela à un leader qui garde tout pour lui, qui intériorise avant de lâcher petit à petit les reproches. Je suis là pour l’aider. En course, s’il est satisfait de mon travail, mon objectif est atteint. Si cela ne fonctionne pas, il est important que nous en discutions. Je peux me remettre en question, comprendre ce qui n’a pas fonctionné. Même si je n’ai peut-être pas le même point de vue. Mais il y a toujours une discussion, une compréhension. Il faut savoir qu’une avance dans un sprint n’est pas facile. C’est un peu comme une partie d’échecs, mais à une vitesse beaucoup plus rapide ! Prenez la décision en un rien de temps d’aller à gauche ou à droite, de penser ou de ressentir ce que les autres vont faire… »

Cette année, Arnaud De Lie n’a pas toujours été satisfait de son train, comme au Tour de ou au Renewi Tour. “Il a fallu parfois se chercher, oui c’est vrai. Comme au Tour de France. Ce fut une découverte pour nous. Il était parfois difficile de se retrouver. C’était stressant, Arnaud était aussi un peu stressé et je pense que je voulais trop bien faire. Mais depuis, nous en avons beaucoup parlé.

Avec la volonté d’améliorer cela pour 2025, pour ce qui sera leur quatrième saison ensemble au Lotto. Une saison que Cédric Beullens a commencé à préparer après le tour de promotion cycliste en Asie (il n’a fait que Singapour, pas Saitama), mis en place par le Tour de France, qu’il a apprécié. “C’est très amusant de participer à cette expérience et je trouve cela important pour notre sport : si le cyclisme veut continuer à se développer, il doit aussi s’étendre en Asie, pour attirer d’éventuels nouveaux sponsors de ces régions. . Le groupe de coureurs présents était également très sympa. »

avec Brent Van Moer et supporter du FC Malines

Quel est son métier précis dans le train d’Arnaud De Lie ? “Je suis souvent l’avant-dernier homme, réponses Cédric Beullens, qui, pendant son temps libre, aime aller soutenir le FC Malines au stade, ou jouer au golf avec Brent Van Moer. (“Cette activité est vraiment à l’opposé d’une sortie…”) Et la dernière, lorsque Jasper De Buyst, qui possède une énorme expérience, n’est pas là.»

En plus de son travail sur les sprints, Cédric Beullens adore être présent sur les classiques flandriennes. “je suis un vrai Flamandil glisse dans un sourire. La course de mes rêves est Paris-Roubaix. C’était effectivement une grosse déception la saison dernière, car j’étais dans le bon groupe avec Mathieu van der Poel. Dans le secteur dans lequel il a attaqué, je suis malheureusement tombé. Sans ça, je pense que j’aurais pu finir dans le Top 10. J’espère être à nouveau bon sur cette période. Dans le bloc d’Arnaud, qui a les jambes pour en gagner un grand.

Fortnite, Real et François Damiens : Arnaud De Lie se livre dans notre interview décalée

 
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