Après une saison 2024 marquée par une grave chute, Jonas Vingegaard espère revenir plus fort l’année prochaine pour rivaliser avec Tadej Pogacar sur le Tour de France.
La bataille a déjà commencé. Alors qu’il a mis fin prématurément à sa saison à l’issue du Tour de Pologne en août, Jonas Vingegaard a repris l’entraînement il y a plusieurs semaines pour préparer l’année prochaine. S’il veut rivaliser avec Tadej Pogacar en 2025, le Danois ne peut pas se permettre d’attendre.
« Clairement, je ne peux pas faire une pause de trois mois, je dois donc maintenir ma forme et essayer de combler l’écart qui existait avec Pogacar cette année. Tant en termes de masse musculaire que d’essayer de s’améliorer globalement pour voir si nous pouvons le défier l’année prochaine »Vingegaard a déclaré à TV2.
«Je pense qu’il me manquait un peu dans tous les aspects de ce dont je suis capable. Je n’étais pas aussi explosif que d’habitude car j’ai perdu beaucoup de masse musculaire, renchérit le leader de Visma-Lease a Bike, victime d’un grave accident au printemps sur le Tour du Pays Basque. Même dans les montées les plus longues, je ne parvenais pas à produire la même puissance qu’avant ma chute. »
Vingegaard sur le Giro ?
Vainqueur du Tour de France en 2022 et 2023, Vingegaard a été clairement dominé par Pogacar cet été sur la Grande Boucle. Et il compte bien prendre sa revanche l’année prochaine, ou du moins tenter, même si des rumeurs persistantes l’envoient sur le Tour d’Italie en mai. « J’ai lu à certains endroits que je dois faire le Giro, alors peut-être que je ferai le Giro. Nous n’avons encore rien décidé et nous ne prendrons cette décision que plus tard. » explique le Danois, catégorique sur un point : « Je pense toujours que le Tour est le plus grand événement du cyclisme. »
On le comprend dans les propos de Vingegaard : il n’ira pas au Giro pour éviter la confrontation avec Pogacar sur le Tour. S’il opte pour les deux grands tours, c’est pour tenter de briller dans ces deux épreuves… comme Pogacar cette année.
« Évidemment, si vous pensez que le Giro est une meilleure préparation et que vous voyez une opportunité de gagner, je pense que ce serait formidable de courir. Mais je ne pense pas que je ferais des compromis sur la victoire du Tour, il explique, sans paraître très convaincu. Il y a aussi beaucoup d’inconnues dans une course par rapport à un camp d’entraînement. »
Il a ses habitudes, Vingegaard, celles de préparer le Tour de France en ne courant que des courses par étapes d’une semaine, et en abandonnant les classiques. Et il ne semble pas très disposé à bouleverser ses plans.
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