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Route d’Occitanie, l’année des nouveautés – Actualités

Exceptionnellement – ​​c’était une première – annulé en 2024 (lire ici), la Route d’Occitanie reviendra au calendrier en juin prochain. Prévue du 18 au 21 juin, la Classe 1 se déroulera cette fois du mercredi au samedi, pour laisser place dimanche à une nouvelle épreuve : l’Andorra Morabanc Classica. Les deux événements travailleront également main dans la main puisque l’équipe de la Route d’Occitanie, 100% bénévole, apportera un soutien technique important au nouveau-né. « Nous avons été contactés en début d’année par Carlos Vérone (ambassadeur du nouveau concours, NDLR) et Gérard Riart Escriba, président de la Fédération andorrane de cyclisme. Cela faisait deux ou trois ans qu’ils essayaient d’organiser cet événement et c’était le moment de commencer.”explique Romain Caubin pour DirectVélo. Directeur de course et membre du bureau d’une Route d’Occitanie présidée par son père Pierre Caubin, il décide donc, avec ses équipes, de « ressources en commun » entre les deux épreuves. “C’est une opportunité pour tout le monde de gagner, c’est très cool”s’enthousiasme-t-il.

Il voit notamment la possibilité de répondre à la difficulté toujours croissante d’exister et d’attirer les meilleurs coureurs du peloton dans un calendrier extrêmement chargé et compétitif. « Nous travaillons dur depuis de nombreuses années et nous voyons, en plus de la compétition habituelle, une nouvelle épreuve danoise arriver au calendrier directement au niveau du WorldTour… ». Mais pas question de baisser les bras face à l’ajout de ce Copenhagen Sprint, le 22 juin. Bien au contraire. « Il y a un grand nombre de coureurs qui vivent en Andorre toute l’année et qui s’entraînent généralement dans la région lors de notre Route d’Occitanie ou lors du Mont Ventoux. L’idée est d’encourager ces coureurs à venir courir ici et en Andorre”. Le pont semble ainsi tout fait, notamment au niveau du plateau des coureurs et des équipes. “Il n’y aura pas d’obligation de faire les deux mais le plateau sera sûrement proche”.

UN CHRONO ET UNE SEULE ETAPE DE MONTAGNE


Quid du CIC-Mont Ventoux, qui se déroule la veille du départ de la Route d’Occitanie ? « Nous voulons aussi essayer de créer un pont ». Raison pour laquelle la Route d’Occitanie-CIC (le réseau bancaire devient aussi nom de l’événement en 2025) lancera sa 48e édition avec un court contre-la-montre – probablement un prologue – dans l’Hérault ou autour de Narbonne, dans l’Aude. « Nous attendions la présentation officielle du Tour pour finaliser notre décision. Montpellier est sur la carte du Tour de donc on ne va pas leur demander ». Organisateur du CIC-Mont Ventoux, Nicolas Garcera s’en félicite « belle initiative pour un prologue pas trop loin » mais on imagine encore mal des équipes se lancer dans cette épreuve puis la Route d’Occitanie et Andorre (lire ici). Mais Romain Caubin préfère saluer cette proposition de « bon bloc de six jours de course. Nous n’avons peut-être pas les mêmes coureurs mais nous pouvons au moins espérer avoir les mêmes équipes. C’est un pari que nous faisons ».

Alors que le CIC-Mont Ventoux et l’Andorra Morabanc Classica devraient tous deux offrir plus de 4000 m de dénivelé positif, les organisateurs de la Route d’Occitanie opteront pour un parcours moins difficile que les années précédentes, avec quatre étapes aux profils bien distincts. et l’opportunité pour tous les types de coureurs de briller. « Nous commencerons donc par un contre-la-montre avant une deuxième étape pour les sprinteurs, une étape de montagne le troisième jour puis une dernière journée plus légère, avec une étape pour les puncheurs et sans doute plus courte que les années précédentes ». Là aussi, l’idée sera de simplifier au maximum les choses d’un point de vue géographique pour faciliter les déplacements entre l’Occitanie et Andorre tant pour les coureurs que pour les suiveurs et les bénévoles du comité d’organisation. « Nous visons la vallée de Foix et d’Ax-les-Thermes pour l’arrivée finale ». Soit à une centaine de kilomètres d’Andorre-la-Vieille, où aura lieu le lendemain le départ de la course d’un jour.

S’ADAPTER POUR CONTINUER À EXISTER

Pour Romain Caubin et ses équipes, l’envie est à son comble. “On nous demande depuis un moment pourquoi nous ne sommes pas sur cinq jours de compétition, ce sera le cas avec cette nouvelle séquence et ce nouveau challenge pour nos bénévoles”. Il assure que l’annulation de 2024 a permis de “régénérer” les troupes et d’apporter du sang neuf. « Encore une fois, la création de cette course au Danemark aurait pu nous faire du mal… Mais nous connaissons les règles du jeu et nous essayons de nous adapter en proposant autre chose ». Romain Caubin, membre du Rassemblement des Organisateurs de Courses Cyclistes (ROCC), tient également à souligner le travail de son président, Thierry Gouvenou, « très vigilant sur la situation des événements comme le nôtre et peut-être le plus grand défenseur de notre calendrier français ».

A-t-il eu peur, après l’annulation de 2024, d’avoir du mal à recommencer en 2025 et à convaincre les partenaires ? « Les gens ont compris cette situation exceptionnelle dans une année olympique, et les partenaires aussi. En revanche, c’est beaucoup plus compliqué au niveau départemental… Je ne suis pas sûr qu’on va surfer longtemps sur la vague des JO. Quand on voit l’état des finances publiques, cela paraît compliqué ». Mais la famille Caubin et ses proches conseillers ont bien travaillé et n’ont pas réussi à le faire. “pas de peur” de pouvoir s’organiser en juin prochain. Une première victoire en attendant de voir les résultats de cette année de nouveautés.

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