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à vélo-canoë, sans le sou avec son poulet, il sillonne la depuis cinq ans

Félix Billey est un amoureux de la liberté. Depuis 2019, le jeune Besançon (Doubs) sillonne les routes de avec son vélo-canoë et sa petite caravane construite à la main.

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Il se laisse emporter par un rêve d’enfant. En 2019, en rentrant chez ses parents, Félix Billey se rend compte qu’il n’a pas ses clés. Ses parents sont en vacances pendant une semaine. Il décide alors de partir quelques jours sur la route avec un vélo-canoë et le départ d’une caravane en construction… Cinq ans et demi plus tard, le Bisontin est toujours en errance.

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Felix Billey est sur la route depuis 2019.

© France 3 Franche-Comté

« Je suis parti à la fin de mes études, avant de commencer à travailler. Je me suis dit, allez, je vais vivre l’expérience de repartir sans rien et après je vais découvrir ce dont j’ai besoin”, témoigne le jeune homme, aujourd’hui âgé de 30 ans.

Je ne sais toujours pas où je vais et cela me convient très bien.

Parti de Besançon dans le Doubs, Félix commence par suivre le Doubs, puis se rend à Maçon (Saône-et-Loire), Lyon (Rhône), puis dans le Jura, les Vosges, la Suisse et les Alpes françaises. “Then I went down to Drome, Ardèche, Haute-Loire and Lozère,” il énumère. Actuellement, elle se trouve au bord de la Loire. « Je fais beaucoup de rebondissements. Cela me prend du temps ».

Félix vit avec zéro euro par mois. “Pour manger, on m’invite ou on me donne des choses de base” il livre. Le trentenaire ne demande rien, on lui donne spontanément. Avec son bateau, il crée facilement du lien : « Ça me permet d’avancer et de me mettre à l’eau, mais c’est surtout un « brise-glace ». C’est ce qui fait que quelque part, je vis sans argent. Ma carte de crédit, c’est mon canoë, c’est mon réseau social et je dois même me cacher pour qu’on me laisse tranquille..

Le jeune homme mange néanmoins de manière assez basique. J’essaie d’avoir une base : du riz, des pâtes, des céréales. Après, je fais un peu de cueillette, de pêche et ma poule me prépare un œuf.. Lorsqu’il ne rencontre personne, Félix doit faire preuve de créativité. « La recherche des plantes prend tout son sens. Et pendant le Covid, je ramassais les déchets des supermarchés”.

Nos confrères d’Auvergne-Rhône-Alpes l’ont rencontré cet été.

Grâce aux rencontres, Félix a pu améliorer sa maison. Les gens s’émerveillent lorsqu’ils le voient passer et partagent avec lui des conseils de planification. « Ça me fait découvrir le côté fou des gens qui partagent leurs idées avec moi. » il livre. Il y a trois ans, lors d’une rencontre avec plusieurs artisans d’un village, il a réussi à faire flotter sa caravane. “Ça n’a rien d’utile, mais si on s’arrête à l’utile, la vie est ennuyeuse et monotone.” argument-t-il.

Ce vélo-canoë fait rêver, je me laisse emporter par mon rêve et il réveille les rêveurs. Quand ils m’aident, ça peut sortir.

Juin 2019. Félix était de passage dans sa ville de Besançon.

Construire sa maison, c’est se développer, pour Félix. « Je construis ma maison, ma façon de penser. Je me construis au fil des combats et des rencontres. ». Lorsqu’il fait froid, le Bisontin bouge moins. Pour lui, cette saison est propice à l’introspection. « Il ne faut pas avoir peur de l’ennui, de la solitude, donc cela encourage à faire preuve d’imagination. Ce n’est pas agréable sur le moment, mais ça permet de mieux digérer les choses. souligne-t-il.

Après un an sans abri, Félix rencontre un paysan qui lui propose de lui offrir un poulet. «Et alors, je suis parti avec elle. J’ai dû lui faire une cage parce qu’elle était attaquée. dit-il. Grâce à ce drôle de compagnon, qu’il a nommé Chépa 1, Félix a toujours des œufs.

« C’est assez drôle, ça change le voyage. Je dis toujours que je vis en voyage et le poulet me le rappelle. souligne-t-il. Avec son animal, le jeune homme ne peut pas bouger trop longtemps. « Sinon, elle chante et il faut se poser. C’est ma façon de vivre et quand je m’arrête quelque part, je suis dans mon jardin ».

C’est une entreprise. Elle a ses habitudes, c’est très familier. Elle reste près de la caravane.

Il y a un an et demi, Félix a rencontré des gens qui possédaient des poules et des coqs. Sa poule, Chépa 1, s’est accouplée avec un coq. Elle a donné naissance à un poussin puis a malheureusement été mangée par un renard. Le jeune homme est donc reparti avec le poussin, Chépa 2, qui est aujourd’hui la nouvelle poule !

Le voyage n’est pas l’objectif premier de Félix. « Le but n’est pas le mouvement. Je peux rester un mois au même endroit, si je m’y sens bien, c’est tout à fait normal ». Avec son vélo-canoë et sa caravane, le jeune homme peut à la fois se déplacer et se détendre. “C’est lourd pour un vélo, mais pour une maison, c’est très léger et très rapide”.

Lorsqu’il parvient à mettre son véhicule et sa maison en sécurité, il rend visite à ses proches pour Noël ou d’autres occasions. « Parfois, ce sont eux qui viennent me voir. Je n’essaye pas de me couper des autres ».

Félix ne sait toujours pas combien de temps il va continuer à vivre ainsi. “Cela peut s’arrêter du jour au lendemain, ou pas.” il pense. Le jeune homme vit au jour le jour. Il ne se fixe aucun objectif : “Le but n’est pas de faire durer”. Tant qu’il se sent bien, Félix continuera.

 
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