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Comment Gaël Le Bellec a relancé l’équipe féminine Arkéa-B&B Hotels

Le téléphone portable accroché à l’oreille en débarrassant la table où les filles d’Arkéa-B&B Hotels viennent de déjeuner, un échange rapide avec une assistante, une consigne à Amandine Fouquenet, qui ouvrira sa saison de cyclo-cross le week-end prochain, Gaël Le Bellec (36 ans) n’a pas eu une minute à lui, mardi matin, à l’Auberge de Jeunesse de Pontivy, théâtre du dernier rassemblement de l’équipe en 2024. Ce qui n’est pas pour lui déplaire : l’ancien triple champion du monde de duathlon, toujours doublement licencié aux clubs Trégueux Langueux Athlétisme et Pontivy Triathlon (où il est également entraîneur) ne cesse de courir : il a même trouvé son équilibre entre son personnel débordant pratique (31’52” sur 10 km, dimanche dernier, à Rennes) et son activité professionnelle qui l’est tout autant.

“Un an d’avance”

Ancien directeur sportif des Breizh Ladies (2012), l’équipe vitrine du Comité de Bretagne, l’ancien pro (une saison avec Raleigh) a ensuite officié au Stade Rochelais, avec Cofidis, avant de rejoindre officiellement une équipe Arkéa-B&B Hôtels qu’il a relancée. Sous sa houlette et celle de Grégoire Le Calvé, son inséparable partenaire, l’équipe bretonne (lancé en 2020) vient de réaliser (de loin) sa meilleure saison dans les pelotons : gagnante à cinq reprises, elle a surtout vu émerger simultanément le L’Autrichienne Valentina Cavallar (l’ancienne rameuse olympique, « une coureuse extraordinaire » selon Le Bellec) et la Finistérienne Maëva Squiban, 2e de l’étape du Grand-Bornand du dernier Tour de . « Ce jour-là, nous avions trois filles parmi les 15 premières au sommet (avec la Belge Lotte Claes 14ème et Cavallar 15ème), nous étions n°1 au classement par équipe. Pas mal pour la 23e équipe au classement mondial », sourit pressé le Breton, presque surpris par ces résultats globaux.

Promu en 2025

« Par rapport à ce que nous avions imaginé, nous avons sans doute un an d’avance », poursuit-il en cherchant une explication. “Nous avons changé les choses, nous avons une approche différente de la compétition, nous prenons probablement plus de risques mais il n’y a évidemment pas que ça”, explique celui qui refuse de se débrancher. « Le mode de fonctionnement vertical, ce n’est vraiment pas mon truc. Selon moi, dans un groupe, tout le monde est important, tout le monde contribue à la construction», ajoute celui qui sera promu coordinateur sportif en 2025. Ce qui ne l’empêchera pas de se présenter.

 
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