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À 70 ans, Etienne Brasseleur a parcouru 270 km à vélo entre Rémire-Montjoly et Saint-Laurent ! – MB Nouvelles

Il a parcouru 270,33 km, seul et sans assistance, entre Rémire-Montjoly et Saint-Laurent-du-Maroni.

Pour Etienne Brasseleur, 70 ans, l’âge n’est qu’un chiffre.

Il y a quinze jours, il s’est lancé un défi de taille : rejoindre Saint-Laurent-du-Maroni à vélo, au départ de Rémire-Montjoly, seul et sans assistance.
« Ce sont ces gens qui m’ont fait comprendre que je faisais quelque chose de fort », confie-t-il modestement.

Faire du vélo dans sa peau

Passionné de cyclisme depuis son plus jeune âge, Etienne a commencé très tôt.

« A l’époque, ma mère et moi avions un club de cyclisme. J’ai roulé pour des clubs comme Espoir Cycliste et ASPTT », dit-il.
Même après avoir mis un terme à sa carrière de compétiteur, il continue de faire du vélo régulièrement, avec des sorties dépassant souvent les 50 km.

270,33 km en 10 heures 41 minutes et 19 secondes

Et il l’a fait, en quittant Rémire-Montjoly à 4h30 du matin. Malgré un rayon cassé et la chaleur étouffante d’Organabo, Etienne a rejoint Saint-Laurent après 270,33 km et 10h41 de pédalage.

« J’ai eu deux petits soucis : la casse du rayon et la chaleur en arrivant à Mana. Il faisait extrêmement chaud, alors je suis allé aux pompiers pour demander à me rafraîchir. Ils ont refusé, m’ont donné deux bidons d’eau et c’est tout. Je leur ai fait part de mon mécontentement, car lors de ma première traversée de Saint-Laurent à Mana, j’avais pu me rafraîchir chez eux. J’ai donc utilisé les bouteilles d’eau pour me rafraîchir, puis 2-3 km plus loin, je me suis arrêté chez un commerçant chinois de la ville de Mana pour acheter de l’eau et une part de gâteau. », nous dit-il.

Sur un trajet aussi long et risqué, Etienne n’a jamais craint pour sa sécurité, même face à des automobilistes parfois imprévisibles.
« Au contraire, les camions et les bus m’ont aidé. Leur aspiration m’a permis de pédaler à une vitesse moyenne de 30-31 km/h sur la portion entre Kourou et Sinnamary. »

Fort de cet exploit, Etienne Brasseleur ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Il se prépare désormais à son prochain objectif : établir un record en Guadeloupe, son île natale. A 70 ans, il prouve que l’âge n’est pas un obstacle pour réaliser de grandes aventures.


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