D’un côté, un triumvirat qui domine le cyclisme mondial ; de l’autre, une équipe française sans grand leader, mais avec beaucoup d’ambition, et un maître tacticien pour faire briller les coureurs. Dimanche, le championnat du monde sur route à Zurich s’annonce très excitant sur un profil montagneux de 273 km et 4’470 mètres de dénivelé positif.
À la tête de ce triumvirat 2024, Remco Evenepoel n’a jamais été aussi fort. Le Belge a vécu un été radieux recouvert d’or. Tout a commencé en juillet, avec un premier Tour de France plein de promesses. Derrière les intouchables Pogacar et Vingegaard, Evenepoel a montré qu’il avait tout d’un futur vainqueur de la Grande Boucle. Une troisième place face à de tels champions n’était pas anodine. Le meilleur était encore à venir.
Trois favoris pour le podium
C’est à Paris, aux Jeux Olympiques, que le Belge a éclaboussé le monde du cyclisme avec sa classe. Médaillé d’or du contre-la-montre quelques jours plus tard, dans les rues escarpées de Montmartre, il met la concurrence à rude épreuve. Malgré une crevaison à quelques encablures de l’arrivée au Trocadéro, il termine en solo.
Champion olympique de course sur route, un grand art qu’il a ensuite peaufiné en remportant le contre-la-montre des Championnats du monde dimanche dernier. Malgré quelques déboires – un saut à la chaîne et une perte de son capteur de puissance en cours de course – le Belge a dominé le spécialiste italien Filippo Ganna, double champion du monde dans la spécialité (2020, 2021). Qui peut battre ça ?
Sans aucun doute Tadej Pogacar… Le Slovène ne compte plus ses succès prestigieux. C’est lui qui, en 2024, a réalisé ce que l’on ne croyait plus possible : le doublé Giro d’Italia-Tour de France. Absent des JO, après quelques ennuis avec sa fédération, il est revenu en septembre pour remporter le Grand Prix de Montréal, histoire de dire à tout le monde qu’il était prêt à se battre pour enfin obtenir ce maillot irisé qui manque à sa garde-robe.
Enfin, « last but not least », Mathieu Van der Poel a aussi l’allure d’un vainqueur sur un parcours typique de « puncheur-grimpeur ». Parmi les prétendants les plus cités, le petit-fils de feu Raymond Poulidor est celui qui a le moins gagné récemment, à l’exception d’une étape du Tour de Luxembourg, mais il est aussi celui qui s’est le plus montré, notamment lors la course en ligne des championnats d’Europe qui s’est déroulée en Belgique du 11 au 15 septembre. Portant le maillot de champion du monde, le Néerlandais ne voudra sûrement pas abandonner son maillot si facilement.
Thomas Voeckler et les Bleus veulent jouer les fêtards
Face à cet aigle, non pas à deux mais à trois têtes, l’équipe française n’a pas de véritables prétendants à mettre en avant, mais une grande cohésion à laquelle s’ajoute une science de la course unique. C’est ce qu’elle doit à Thomas Voeckler, qui possède un solide palmarès en tant qu’entraîneur. Jugez par vous-même : depuis sa prise de fonction en 2019, il a remporté plusieurs médailles et titres européens, des titres mondiaux et, pour couronner le tout, deux médailles (argent et bronze) aux JO de Paris. Encore une fois, qui peut battre ça ?
En tout cas, le Vendéen joue la modestie : « Nous ne nous présentons pas avec le pilote le plus fort du monde. Il ne faut pas prendre les gens pour des imbéciles. Nous ne nous présentons pas non plus avec le statut que nous avions à Imola ou à Louvain, en 2020 et 2021, lors des deux titres mondiaux d’Alaphilippe. Nous sommes davantage des outsiders, surtout sur ce type de parcours. Et pourtant, cette équipe de France est loin d’être moche.
Avec Julian Alaphilippe, double champion du monde (2020 et 2021), et Romain Bardet, vainqueur de la première étape du Tour de France 2024 et premier porteur du maillot jaune, voilà deux beaux capitaines de route. Ces deux trentenaires auront plusieurs cartes à jouer, celles de leader, mais aussi de tremplin pour notamment un Valentin Madouas, qui reste sur une médaille d’argent aux JO de Paris.
Un David Gaudu pourrait aussi avoir son mot à dire. En forme ascendante depuis la fin de la Vuelta, le Breton a des ambitions. Avec Julien Bernard, Romain Grégoire, Pavel Sivakov et Rudy Molard pour épauler ces quatre coureurs, l’équipe de France pourrait jouer les fêtards dans cette partie de poker à laquelle les trois favoris auront sans doute envie de jouer.
Elle sera clairement l’attraction de l’équipe de France féminine, qui s’élancera samedi sur les 154,1 km et 2 488 m de dénivelé positif du parcours des championnats du monde sur route. La championne olympique de VTT, ayant obtenu cette médaille d’or qui lui manquait, anticipe ainsi son retour à la course sur route qui était prévu pour 2025 sous les couleurs de l’équipe néerlandaise Visma-Lease a Bike.
«Quand j’ai vu que, légalement, c’était possible, j’ai décidé de l’inclure dans le groupe. Dans mon esprit, elle ne prend la place de personne. Plusieurs nations auraient aimé l’avoir avec elles. » a déclaré Paul Brousse, le sélectionneur national. Cependant, sa dernière vraie saison sur route remonte à 2018 et son dernier titre de champion du monde sur route remonte à 2014.
A Zurich, Pauline Ferrand-Prévot, 32 ans, côtoiera la nouvelle et jeune génération de Juliette Labous, Evita Muzic et Cédrine Kerbaol. Tous trois ont terminé dans le top 10 du dernier Tour de France et seront accompagnés de Marion Bunel (19 ans), vainqueur du Tour de l’Avenir fin août.
Elle sera clairement l’attraction de l’équipe de France féminine, qui s’élancera samedi sur les 154,1 km et 2 488 m de dénivelé positif du parcours des championnats du monde sur route. La championne olympique de VTT, ayant obtenu cette médaille d’or qui lui manquait, anticipe ainsi son retour à la course sur route qui était prévu pour 2025 sous les couleurs de l’équipe néerlandaise Visma-Lease a Bike.
«Quand j’ai vu que, légalement, c’était possible, j’ai décidé de l’inclure dans le groupe. Dans mon esprit, elle ne prend la place de personne. Plusieurs nations auraient aimé l’avoir avec elles. » a déclaré Paul Brousse, le sélectionneur national. Cependant, sa dernière vraie saison sur route remonte à 2018 et son dernier titre de champion du monde sur route remonte à 2014.
A Zurich, Pauline Ferrand-Prévot, 32 ans, côtoiera la nouvelle et jeune génération de Juliette Labous, Evita Muzic et Cédrine Kerbaol. Tous trois ont terminé dans le top 10 du dernier Tour de France et seront accompagnés de Marion Bunel (19 ans), vainqueur du Tour de l’Avenir fin août.
Elle sera clairement l’attraction de l’équipe de France féminine, qui s’élancera samedi sur les 154,1 km et 2 488 m de dénivelé positif du parcours des championnats du monde sur route. La championne olympique de VTT, ayant obtenu cette médaille d’or qui lui manquait, anticipe ainsi son retour à la course sur route qui était prévu pour 2025 sous les couleurs de l’équipe néerlandaise Visma-Lease a Bike.
«Quand j’ai vu que, légalement, c’était possible, j’ai décidé de l’inclure dans le groupe. Dans mon esprit, elle ne prend la place de personne. Plusieurs nations auraient aimé l’avoir avec elles. » a déclaré Paul Brousse, le sélectionneur national. Cependant, sa dernière vraie saison sur route remonte à 2018 et son dernier titre de champion du monde sur route remonte à 2014.
A Zurich, Pauline Ferrand-Prévot, 32 ans, côtoiera la nouvelle et jeune génération de Juliette Labous, Evita Muzic et Cédrine Kerbaol. Tous trois ont terminé dans le top 10 du dernier Tour de France et seront accompagnés de Marion Bunel (19 ans), vainqueur du Tour de l’Avenir fin août.
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