«Je me soucie de mon travail aujourd’hui…»

«Je me soucie de mon travail aujourd’hui…»
«Je me soucie de mon travail aujourd’hui…»

Entraînement Decathlon AG2R La Mondiale a organisé ce lundi à Lille sa présentation officielle de la saison 2025. Lors de ce rendez-vous grandeur nature à la Decathlon Arena, avec tous les dirigeants, coureurs et staff, le nouveau maillot et le nouveau vélo Van Rysel ont été dévoilés, tout comme l’ensemble de l’effectif pour 2025. Parmi eux, ’Actu a pu parler avec Paul Lapeira ! Le champion de sur route 2024 espère briller en 2025. Le Français de 24 ans veut viser les classiques ardennaises à l’avenir, mais pas seulement, comme il l’explique à notre micro : « Je rêve de l’Amstel Gold Race, je rêve de Liège-Bastogne-Liège… Je rêve du Grand Prix de Québec, de la Bretagne Classic, ce sont toutes ces courses puncheuses avec des bosses courtes qui me vont bien. “

Vidéo – Paul Lapeira au micro de Cyclism’Actu avant 2025 !

« Faire disparaître des équipes, c’est faire disparaître du personnel… »

Le gagnant de La Polynormande et une étape de Tour du Pays Basque cette année, on a été interrogé à notre micro sur l’inquiétude de certains quant à l’économie du cyclisme français, en comparaison avec les continents belge et italien, face à la mondialisation. « Bien sûr, nous avons la chance d’avoir des partenaires très solides avec Decathlon et AG2R, qui sont là depuis de nombreuses années, comme Decathlon, qui est revenu il y a un an. Mais nous avons vraiment de la chance, et en même -, c’est le travail de notre management, mais nous sommes vraiment bien avec tous ces partenaires et avec qui nous avons une relation étroite. Donc, nous sommes contents de tout ça, mais c’est sûr. le -, en tant que coureur, aujourd’hui, moi je me soucie de mon métier, de ce que j’ai à faire et c’est tout, je reste un coureur qui ne peut pas beaucoup influencer ce qui se passe dans le monde du cyclisme.

Mais en même -, c’est sûr que quand on voit le monde du cyclisme qui évolue avec certaines équipes qui ont des budgets assez excessifs, et d’une certaine manière, c’est bien parce que ça génère des flux d’argent dans notre environnement, mais d’autres équipes , souvent historiques, qui ont toujours fonctionné avec des sponsors qui ne sont pas des Etats et qui, pour certains, ont parfois un peu de mal à joindre les deux bouts, il est certain que c’est dommage et nous ne voulons voir aucune équipe disparaître, car faire disparaître une équipe, c’est faire disparaître du personnel, potentiellement faisant disparaître les cavaliers. Et nous espérons que tout le monde pourra en bénéficier et que nous continuerons à être là ensemble. Alors, y a-t-il une réglementation à ce niveau ? Je ne sais pas, ce n’est pas mon travail, mais peut-être qu’il y a des choses à faire.

« Pour être honnête à 100%, je n’ai pas encore mon programme »

Le Normand Paul Lapeira a également été interrogé sur le prochain Tour de Francecelui qui a vécu sa première Grande boucle Cette année. « J’ai vécu mon premier Tour de France cette année par la grande porte avec le maillot [de champion de France]. Pour être honnête à 100%, je n’ai pas encore mon planning, je ne sais pas si je ferai la tournée ou pas. Mais voilà, c’est la plus belle course du monde. Nous avons tous envie d’y participer, surtout quand cela part de Lille, siège de l’un de nos deux co-sponsors. Alors évidemment, nous sommes motivés pour cela. Oui, bien sûr. C’est un événement tellement disproportionné par rapport à son niveau sportif, à la ferveur médiatique et publique. Alors non, c’est un événement intemporel.a-t-il conclu à notre micro.

 
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