En cyclo-cross, l’intermède enchanté de Noémie Garnier

En cyclo-cross, l’intermède enchanté de Noémie Garnier
En cyclo-cross, l’intermède enchanté de Noémie Garnier

C’est une épreuve déjà transformée pour Noémie Garnier. La Sarthoise, spécialiste du VTT (elle a été plusieurs fois championne de ), a décidé de participer à une partie de la saison de cyclo-cross. Sevrée de la compétition en 2024, en raison d’une blessure au genou, Noémie Garnier a fait son retour au VTT en fin de saison. Ce qui l’a motivée à s’aventurer dans les sous-bois, afin de continuer à construire son retour au plus haut niveau. « Je connaissais peu la discipline. L’idée était déjà de m’amuser, de m’aider à retrouver mon physique, à reprendre des forces. »

Si l’ancienne licenciée Brette, 23 ans, avait déjà participé à quelques épreuves de cyclo-cross dans sa carrière, c’est la première fois qu’elle s’engage avec assiduité dans la Coupe de France Elites. Avec succès puisqu’elle a décroché deux podiums en six manches, dont le dernier dimanche à Troyes (3e). « Lors de la manche de samedi, c’était encore boueux à cause de la neige qui avait fondu. Il fallait changer de vélo à chaque tour (afin de le nettoyer)courir beaucoup, ce qui n’est pas mon truc de fou. Ce ne sont pas des conditions qui me plaisent et j’ai terminé douzième. »

“La densité est plus faible en cyclo-cross qu’en VTT”

Le lendemain, Noémie Garnier retrouvait le sourire sous les couleurs de Guével Roadborn. « C’était plus sec, il n’était pas nécessaire de descendre du vélo aussi souvent. » Avec un deuxième podium à la clé, après sa deuxième place à Pierric (Loire-Atlantique). Des performances qui lui permettent d’occuper la troisième place du classement général de la Coupe de France, avant les phases finales qui seront organisées à La Ferté-Bernard les 14 et 15 décembre. « Je m’étais fixé comme objectifs le top 10 voire le top 5. » Ce qui peut paraître élevé pour quelqu’un qui débute dans la discipline. «Mais je me suis comparée à d’autres vététistes qui font aussi du cyclo-cross, sachant que la densité du cyclo-cross est moindre que celle du VTT. »

Les résultats obtenus donnent-ils plus d’ambitions à Noémie Garnier en cyclo-cross ? La réponse est non. La Sarthoise ne compte pas s’écarter de sa passion pour le VTT même si ses performances ne sont pas passées inaperçues auprès de la Fédération Française de Cyclisme. « J’ai été approché pour savoir quelles étaient mes ambitions, qui étaient les épreuves de Coupe de France et les championnats de France. Je ne veux pas pousser aux championnats du monde, même s’ils ont lieu en France (à Liévin du 31 janvier au 2 février). Je rêve plutôt d’une sélection pour les championnats du monde de VTT. Et pour faire une bonne saison VTT, je ne peux pas me permettre de faire la saison complète de cyclo-cross, ce qui serait bien trop fatiguant. »

Noémie Garnier emmènera donc son expérience du cyclo-cross aux championnats de France, à Pontchâteau (Loire-Atlantique, les 11 et 12 janvier). Avant cela, elle tentera de gagner une place au classement de la Coupe. « C’est l’objectif que je me donne désormais, même si monter sur le podium, c’est déjà cool. » Encore plus pour une première à ce niveau.

 
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