Le cyclisme français est à un tournant. Ces derniers mois, des personnalités de la dernière décennie ont raccroché leur vélo ou sont sur le point de le faire (Pinot, Bardet…). De son côté, Julian Alaphilippe fait face à un tout nouveau défi avec son départ de Soudal Quick-Step pour rejoindre Tudor, en deuxième division. Si le cyclisme français a montré qu’il fallait toujours compter sur lui, avec son incroyable doublé derrière Evenepoel lors des derniers JO, une nouvelle génération pousse fort pour prendre la place des aînés, comme le confiait Thomas Voeckler pour L’équipe : « Il ne faut pas rester bloqué sur des noms, et ce n’est pas parce que j’ai des contacts avec certains que je ne dois pas en inclure d’autres. J’ai beaucoup de plaisir à voir arriver des jeunes, même des très jeunes. Nous n’allons pas tous les citer, mais avec Paul Magnier, Paul Seixas, Lenny Martinez, nous avons une belle génération qui arrive aussi bien pour les grimpeurs que pour les sprinteurs. ».
Alaphilippe compte toujours sur ses aînés
De quoi mettre un peu la pression sur Julian Alaphilippe ou Romain Bardet, qui abordent les derniers mois de leur carrière. Le coach français reste toutefois confiant en ses « aînés » : « Je ne perds pas de vue que dans le contexte international, celui qui a le plus tenu la baraque au Mondial après l’abandon (en raison d’une chute, ndlr) de Julian est Romain Bardet. « . Des propos rassurants pour le double champion du monde.
Pour résumer
Thomas Voeckler a mis en garde l’histoire de l’équipe de France alors qu’une nouvelle génération pousse fort. Néanmoins, le coach français continue d’afficher sa confiance en Julian Alaphilippe.