Vainqueur du trophée du cycliste slovène de l’année pour la cinquième fois, Tadej Pogacar s’est exprimé sur son prochain retour à l’entraînement et ses ambitions pour 2025.
Il n’y a sans doute pas eu beaucoup de suspense au sein du jury, malgré la belle victoire de Primoz Roglic sur la Vuelta : pour la cinquième fois consécutive, Tadej Pogacar a été élu cycliste slovène de l’année. Le coureur aux 25 succès en 2024 a reçu son trophée lundi soir, et en a profité pour donner de ses nouvelles aux médias présents, et notamment pour évoquer sa reprise de l’entraînement dans les semaines à venir.
« J’ai encore quelques événements officiels devant moi, mais ensuite j’avancerai lentement vers les préparatifs du premier décembre avec l’équipe dans des endroits plus chauds, où nous commencerons un entraînement sérieux. », a-t-il déclaré. Le vainqueur du Giro, du Tour de France et des championnats du Monde (entre autres) a également révélé la victoire qui l’a rendu le plus fier en 2024. Et la réponse a dû plaire à tous les Slovènes : « Il y a eu tellement de belles victoires, et en les plus grandes courses, que je ne peux pas en choisir une seule. Mais la victoire aux Championnats du monde avec l’équipe nationale est un peu plus importante que les autres », a révélé Pogacar.
Le doublé au Rwanda ?
Le Slovène de 26 ans n’a pas caché qu’il espérait que la saison 2025 serait « encore meilleure » que la précédente. Il rêve notamment de conserver son titre de champion du monde au Rwanda fin septembre.
« J’ai déjà défendu ma victoire dans de nombreuses courses. Parfois cela a fonctionné, parfois non, et ce ne sera pas différent l’année prochaine. Peut-être que seuls les Championnats du Monde se démarqueront, car c’est une course spéciale et il est rare que quelqu’un la remporte deux années de suite. Seuls les coureurs les plus spéciaux ont réussi (Alaphilippe, Sagan et Bettini au XXIe siècle, ndlr). Les Championnats du Monde seront probablement la course la plus difficile à défendre. Mais je serai encore plus heureux d’aller sur des courses où je n’ai pas encore gagné et d’essayer de gagner là-bas. » Pourquoi pas la Vuelta ?