l’UCI va payer des « mouchards » pour lutter contre la fraude technologique et détecter les tricheurs

l’UCI va payer des « mouchards » pour lutter contre la fraude technologique et détecter les tricheurs
l’UCI va payer des « mouchards » pour lutter contre la fraude technologique et détecter les tricheurs

L’Union Cycliste Internationale promet de récompenser financièrement les informateurs disposés à lui fournir des informations sur d’éventuels cas de fraude technologique, comme l’utilisation de moteurs.

Les tricheurs sont prévenus. L’Union cycliste internationale (UCI) a annoncé vendredi la mise en place d’un “programme de récompenses” consistant à rémunérer financièrement des informateurs fournissant des informations sur d’éventuels cas de fraude technologique chez les cyclistes, comme l’utilisation d’un moteur.

Ce programme, qui entre en vigueur immédiatement, « visera à inciter les personnes détenant des informations à ce sujet à les communiquer – de manière confidentielle – à l’UCI en échange notamment d’une récompense financière », a indiqué l’instance dont le Comité directeur a approuvé la mesure sur le en marge des Championnats du monde à Zurich.

“Un accent particulier sera mis sur la collecte d’informations relatives à l’utilisation des avancées technologiques liées aux moteurs cachés et autres méthodes de propulsion, permettant ainsi des contrôles ciblés et des enquêtes approfondies, y compris sur des cas de fraude passés”, a ajouté l’UCI dans un communiqué. communiqué de presse.

Récompenses financières ou en nature

Les récompenses peuvent être financières ou en nature, comme des marchandises ou un accès à des événements. Ils seront payés « après vérification de la pertinence et de la fiabilité des informations fournies » et leur portée « prend en considération l’effort matériel et l’investissement potentiel fourni par la Source ainsi que le risque potentiel de dommage ou de répercussion dû à « une telle divulgation ». .

L’UCI s’engage à respecter et préserver l’anonymat des sources, mais pourra exiger leur identification si elle l’estime nécessaire pour vérifier l’exactitude et/ou la pertinence des informations fournies. Concrètement, les demandes peuvent être introduites via les mécanismes de reporting existants ou directement auprès du service de lutte contre la fraude technologique.

Malgré des soupçons il y a une dizaine d’années, aucun cas avéré de dopage mécanique n’a jamais été détecté dans une course cycliste professionnelle sur route. Le seul cas avéré de vélo assisté par un moteur caché remonte à janvier 2016 lors des Championnats du monde de cyclo-cross U21. Cela a valu à la Belge Femke Van den Driessche, 19 ans, une suspension de six ans par l’UCI.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Vélo. Route – Informateurs rémunérés par l’UCI contre la fraude technologique
NEXT Les équipes de développement, ces usines à cyclistes