Le cyclotourisme, une aubaine pour les régions

Le cyclotourisme, une aubaine pour les régions
Le cyclotourisme, une aubaine pour les régions

En poussant sur ses pédales, le vacancier à vélo n’entraîne pas seulement sa roue arrière et son système cardio-vasculaire. Il génère aussi des bénéfices substantiels pour les régions qu’il traverse. C’est ce que confirme une étude récente, réalisée par le cabinet Indiggo pour le compte de l’établissement public Normandie Tourisme. Menée entre avril et novembre 2023 auprès de 9 000 cyclistes, elle pèse l’impact du cyclotourisme sur l’économie de la région. Et ses résultats sont édifiants.

Burgundy-Franche-Comté: river tourism goes green

Premier constat. Avec 2,2 millions de sorties l’an dernier, la pratique progresse, ici comme ailleurs en France, stimulée par l’amélioration du réseau cyclable. Pour s’adapter aux attentes des nouveaux touristes à deux roues, les collectivités normandes ont investi massivement ces vingt dernières années. La courbe est restée haute en 2023. La Région et les cinq Départements ont dépensé à eux seuls 175 millions d’euros pour aménager des itinéraires ou des espaces d’accueil, améliorer la signalétique ou promouvoir leur offre. Agréable surprise, l’enquête montre que les effets multiplicateurs sont loin d’être négligeables.

Un passe-temps à fort potentiel

L’an dernier, le cyclotourisme a généré plus de 45 millions d’euros de retombées économiques pour la région. Soit une moyenne de 28 300 euros par kilomètre de parcours par an… et jusqu’à 46 000 euros pour « la Seine à vélo », le réseau le plus fréquenté. Un ratio plus qu’honorable compte tenu du coût.

Comparé au coût de construction d’une piste cyclable, cela représente un temps de retour sur investissement assez court. “, argumente l’un des auteurs de l’étude, Guillaume Lucas.

Le constat corrobore les projections du ministère de l’Economie qui a quantifié ce co-bénéfice à l’échelle nationale. Dans une note publiée il y a quelques mois, il estime qu’un million d’euros de dépenses (pour produire des services à destination des cyclotouristes) génère près de trois fois plus de liquidités sonnantes et trébuchantes. Bercy va même jusqu’à classer l’activité parmi les « Les 65 secteurs ayant les plus fortes répercussions sur l’économie « .

Le cycliste homosexuel est un dépensier

En fait, le vacancier qui aime le vélo ne se contente pas de pédaler. Qu’il dorme chaque soir au même endroit ou qu’il passe d’étape en étape, il s’abandonne à « au moins » à une activité quotidienne complémentaire. Repas au restaurant, visites de monuments, baignade, shopping…homocycliste Le vagabond ouvre son portefeuille plus facilement que son alter ego à pied. En Normandie, par exemple, son panier moyen quotidien oscille entre 62 euros pour les Français et 81 pour les étrangers. Un niveau élevé “, pour les experts d’Indiggo.

De quoi inciter les villes et villages à devenir « cyclables » amical « Pas si sûr. Dans le Calvados, où le Conseil départemental se dit prêt à investir » jusqu’à 350 millions d’euros « Pour aider chaque intercommunalité à s’équiper, les fonds sont loin d’être dépensés dans leur intégralité. » Ils ne les utilisent pas suffisamment, surtout dans l’arrière-pays, alors que ces installations bénéficieraient à leurs habitants. », déplore Audrey Gadenne, présidente de la commission de transition écologique.

Qui sait si les résultats de l’étude rendus publics en début de semaine ne pousseront pas certaines mairies à changer de braquet.

 
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