D’une mer à l’autre, cette Bretagne que le vélo fait rayonner

D’une mer à l’autre, cette Bretagne que le vélo fait rayonner
D’une mer à l’autre, cette Bretagne que le vélo fait rayonner

REPORTAGE – Entre Manche et Atlantique, de villages granitiques en falaises de schiste rouge et de canaux en estuaires, une voie verte, la V42, traverse l’intérieur des terres…

Saint-Malo (Ille-et-Vilaine)

C’est un paradoxe bien breton : alors que son littoral (Armor) est connu dans ses moindres recoins, l’intérieur de la Bretagne (Argoat) reste une terra incognita. Que se cache-t-il donc entre la Manche et l’Atlantique, quand on la traverse du nord au sud ? C’est tout l’objet de la V42, une voie verte qui relie Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) à Pénestin sur la côte atlantique en 245 kilomètres, en passant par Arzal (Morbihan).

Les remparts de la ville de Saint-Malo donnent une touche grandiose au départ. Au préalable, nous aurons pris un bain de vagues sur la plage de Paramé, dans les eaux fraîches et salées de la Manche. A peine séchés, nous voilà en selle pour une semaine de cyclotourisme loin des sentiers battus. Une affaire que l’on peut faire seul, à deux ou, comme nous, en famille. Les affaires de la semaine rentrent sans problème dans les sacoches fixées à l’arrière du vélo. Mais dans le ferry qui nous emmène à Dinard, petite boule au ventre…

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