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Editorial Essonne
Publié le
20 décembre 2024 à 22h51
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Ils ont obtenu gain de cause quatre ans plus tard. LE Conseil d’État un rejeté le appel de La Poste, qui a persisté refuser de rembourser LE déductions qu’elle avait opéré salaires de deux employés de la plateforme de courrier industrielle (PIC) of Wissous (Essonne) Après l’exercice de leur droit de rétractation au début de L’épidémie de COVID-19[feminine
Retenues sur salaire pour « absence de service rendu »
Viviane et Catherine avaient appris à l’époque par une « lettre » de leur directeur qu’il allait réaliser « déductions » pour « absence de service rendu » sur leur paie de juillet, août et septembre 2020.
Les deux femmes avaient en effet invoqué leur « droit de rétractation » après le début du premier confinement à partir du 17 mars 2020.
Les deux postiers ont ensuite saisi la justice administrative pour obtenir le remboursement de ces retenues sur salaire.
La justice avait déjà donné raison aux deux salariés à deux reprises
Le tribunal administratif de Versailles puis la cour administrative d’appel de Versailles avaient ainsi raison donnée successivementen février 2022 et juillet 2023.
Cependant, la Poste fait appel en cassation devant le Conseil d’État, la plus haute juridiction de l’ordre administratif français, afin de ne pas avoir à restituer les sommes en cause.
” Aucun […] aucune retenue sur salaire ne peut être effectuée contre […] d’agents qui se sont retirés d’une situation de travail pour laquelle ils disposaient d’un des motifs raisonnables de croire qu’elle présentait un danger grave et imminent pour la vie ou la santé de chacun d’eux », prévoit de manière générale un décret de 2011 relatif à la santé et à la sécurité au travail à La Poste.
La Poste indique avoir mis à disposition des moyens de protection
Mais la Poste reprochait en effet à la cour administrative d’appel de Versailles de ne pas avoir pris en compte « les « moyens mis à la disposition » de ses agents pour se protéger du Covid-19 sur leur lieu de travail : elle avait constitué « des moyens » stocks de gel hydroalcoolique et d’essuie-mains.
Or, « cela signifie, nouveau en cassation, est inefficace et ne peut être jeté »balaie le Conseil d’Etat dans un arrêt du 10 octobre 2024.
Le respect par l’employeur des recommandations émises (…) par le gouvernement en période d’épidémie n’exclut pas l’exercice légitime du droit de retrait par un agent qui justifie (…) un motif raisonnable de croire que sa situation de travail présente un risque grave et imminent. danger pour sa vie ou sa santé.
Le CHSCT de l’entreprise a pointé un « danger grave et imminent »
« L’information du public sur les risques liés au virus […]au vu des informations relayées par la presse et le gouvernement […]signalé conséquences médicales potentiellement graves et la nécessité […] pour réduire les contacts entre les personnes », rappellent les juges parisiens.
Le Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) avait également « lancé une procédure d’alerte » :
Le « nombre d’agents présents » et “l’insuffisance des mesures de protection limiter les contacts entre eux » laissait entendre qu’il existait « un danger grave et imminent », notamment dans la navette de transport qui transportait les postiers vers les transports en commun.
La Poste définitivement condamnée au remboursement des retenues
Chacune des deux requérantes avait donc des « motifs raisonnables de croire qu’elle se trouvait dans une situation de travail présentant un danger grave et imminent ». pour sa vie ou sa santé.
La Poste a, dans ces conditions, été définitivement condamné à leur rembourser les « déductions » sur leur salaire pour leurs absences du travail.
Elle devra même y ajouter 3 000 €à chacun d’eux, pour leurs frais de justice respectifs.
CB / PressPepper
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