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LE CÉLÈBRE « CE QUE CELA COÛTE » | UFAP

Cette expression populaire du chef de l’Etat, prononcée le 12 mars 2020 à l’aube de l’épidémie et du premier confinement lors de la crise du Covid-19, est devenue une véritable Source d’inspiration pour l’ARPEJ et toutes les têtes pensantes du Bordelais. DISP.

Mais malheureusement, il n’y a ici aucune mesure pour protéger le personnel, bien au contraire !

En effet, tous les agents ESP en Nouvelle-Aquitaine voient leurs missions se multiplier de façon exponentielle, les obligeant à travailler des journées de plus en plus longues, sans aucun respect des règles de sécurité.

Les missions doivent être réalisées « quoi qu’il en coûte ».

Il y a quelques semaines, un équipage du PREJ de Poitiers a été mobilisé pour se rendre au TGI de Bordeaux, alors qu’il était déjà en présentation devant un juge d’instruction de Poitiers. Les collègues arriveront à destination vers 18h, ceOMSEsttotalementinconcevableversernotreorganisationunion.

Plus récemment, un ordre verbal a été donné au PREJ de Gradignan de procéder à une extraction judiciaire d’un chef mafieux des pays de l’Est. Ce détenu, classé escorte 3, a dû être extrait sans renfort, alors même que la fiche Genesis prévoyait clairement une escorte renforcée 3 avec la présence du FSI.

Une vraie roulette russe avec sécurité du personnel !

On est bien loin du mois de mai 2024 où l’ancien garde des Sceaux déclarait « notrepaieEstdanschagrin » après la terrible attaque d’un convoi de prisonniers qui a coûté la vie à deux agents du PREJ à Caen.

La tristesse, la colère, l’étonnement et la peur avaient envahi toute une profession, mais aussi toute une nation !

Forcément, certains ne comprennent toujours rien ou ont déjà oublié !

Et que dire du protocole d’accord du 13 juin 2024, dans lequel le ministère s’engage à apporter des réponses fortes et rapides aux besoins de sécurité et de protection des agents pénitentiaires dans l’exercice de leurs missions ?

A travers un comité interrégional de suivi du protocole d’accord, la DISP de Bordeaux veut faire croire à tous les acteurs qu’elle met tout en œuvre pour améliorer la qualité et les conditions de travail des agents ?

Quelle ironie !

 
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