Grande distribution
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Après la vente de l’enseigne, la majorité des hypermarchés et supermarchés qui n’ont pas trouvé preneur ont officiellement arrêté leur activité ce lundi 30 septembre. Plus de 1 000 emplois seront supprimés.
Pour son dernier jour, l’hypermarché Casino de Brest a fermé ses portes plus tôt que prévu : rideaux fermés à 14h30 et quasiment plus de marchandise dans les rayons. Depuis une semaine, les produits non alimentaires sont en vente à 70% et les denrées périssables à 50%. Cet établissement qui emploie 99 salariés fait partie des 18 Casinos qui n’ont pas trouvé preneur. Ils ont été mis en vente par leur maison mère, reprise depuis le printemps par de nouveaux actionnaires : le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky (créancier de Libérer), l’investisseur Marc Ladreit de Lacharrière et le fonds d’investissement britannique Attestor. Magali Charnacé, trente-trois ans de présence dans l’hypermarché de Brest, à la caisse puis dans les services administratifs, et déléguée syndicale Unsa résume le sentiment général : “C’est violent.” Elle avait espéré, jusqu’au bout, comme ses confrères, un éventuel repreneur. Sur les 24 magasins qui étaient en vente, deux ont été repris et quatre sont encore en discussions avec des repreneurs potentiels et bénéficient d’un délai supplémentaire – la date limite étant fixée au lundi 30 septembre.
« La direction n’a pas corrigé la situation à temps »
En effet, la majorité des magasins ont cessé leur activité ce lundi 5 octobre pour les derniers. Au total, plus de 1 000 emplois seront perdus.
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