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trois questions pour comprendre l’augmentation de la circulation du virus

Si la pandémie, ses confinements et couvre-feux et ses masques plus ou moins usés semblent déjà bien loin, le Covid-19 est toujours là. Sa diffusion a même augmenté ces dernières semaines, selon Santé publique . On vous explique ce qu’il faut savoir sur le sujet.

Quel est le bilan général de Santé Publique France ?

« Une intensification de la circulation du Sars-CoV-2 semble s’amorcer dont l’évolution devra être surveillée avec vigilance au cours des prochaines semaines », indique Santé publique France dans son bulletin de surveillance du 25 septembre, concernant le 38e semaine de l’année.

Sur cette période du 16 au 22 septembre, « tous les indicateurs, tous âges confondus, sont en hausse en ville et à l’hôpital « . Le taux de positivité des prélèvements augmente, par rapport à la semaine précédente, de 4,7 points dans les laboratoires de ville (à 29%), de 2,7 points dans les laboratoires hospitaliers (à 15,3%) et surtout de 36,3% en matière de surveillance des eaux usées.



Quelles sont les personnes les plus touchées ?

Si la hausse des cas concerne tous les âges, c’est » porté par les adultes et plus particulièrement les 65 ans et plus », précise Santé publique France. Les chiffres le confirment :

  • En médecine communautaire, les suspicions de Covid-19 représentent 4,8% des actes chez les plus de 65 ans, contre 2,6% la semaine précédente. Chez les 15-64 ans, ce chiffre s’élève désormais à 5,2% mais augmente un peu plus lentement (3,7% la semaine dernière).
  • les hospitalisations après passage aux urgences pour Covid-19 représentent 2,9% des hospitalisations chez les plus de 65 ans contre 1,7% la semaine précédente, et 0,5% chez les 15-64 ans.

La campagne de vaccination des plus de 65 ans débutera le 15 octobre, rappelle SPF.

D’un point de vue géographique, selon les données du système Sentinelles, c’est en Bretagne et dans le Grand Est que les infections respiratoires aiguës, dont le Covid-19, circulent le plus, avec des taux d’incidences respectives de 400 et 302, contre 198 en moyenne.

Quelle est la variante responsable ?

Responsable de la vague épidémique de l’automne-hiver 2023, le variant JN.1, sous-lignée Omicron, est toujours à l’œuvre.

En France métropolitaine (hors Corse), JN.1 représentait plus de 99% des séquences interprétables dans la dernière enquête Flash, datant du début du mois. Sa sous-lignée KP.3.1.1 est la plus fréquente, représentant 67% des séquences lors d’une même enquête.

Il est l’un des «variantes en cours d’évaluation» selon SPF. Cela signifie qu’elle se caractérise par des modifications génétiques susceptibles d’affecter ses caractères et montre des signes précoces d’un avantage en termes de croissance, mais son impact épidémiologique reste incertain. Selon la dernière enquête, il pourrait présenter « pouvoir infectieux accru et capacité accrue à échapper à la neutralisation par les anticorps ».

 
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