Les auteurs établissent un parallèle avec les mites attirées par une flamme : les microbes peuvent aussi être attirés et déplacés par la lumière. C’est le principe de cette méthode qui permet de détecter la présence de virus rapidement et à partir d’un seul petit échantillon de sang.
Un « immunoessai induit par la lumière »
L’étude utilise la lumière laser pendant moins d’une minute, un substrat plasmonique imprimé avec des nanoparticules avec une série de structures nanoboliques (500 nm de diamètre pour chacune) qui peuvent être recouvertes d’anticorps contre les protéines de pointe du nouveau coronavirus. Un laser de 5 milliwatts, aussi faible que les pointeurs laser commerciaux, permet de former des bulles sur la biopuce qui attirent les nanoparticules imitant le virus, accélérant ainsi la détection sélective des particules.
- La convection induite par la lumière aide à déplacer les nanoparticules afin qu’elles finissent par s’assembler dans la région stagnante entre la surface du substrat et le fond de la bulle :
- L’ensemble du processus, du revêtement du substrat à la détection, est réalisé en moins de 5 minutes.
Il semble donc possible de raccourcir le processus fastidieux de revêtement des anticorps et réaliser une détection extrêmement rapide et très sensible des protéines Spikemais aussi d’autres protéines virales, soulignent les chercheurs.
Avec à la clé, un diagnostic précoce non seulement le nouveau coronavirus, mais peut-être aussi de nombreuses maladies infectieuses et même des cancers.
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