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Marie Grégoire devient la 2e candidate à la chefferie de Sherbrooke Citoyen

La résidente du Vieux-Nord se dit porte-parole de la jeunesse « désengagée » qui ne se sent ni écoutée ni représentée en politique. « C’est important pour moi d’apporter de la fraîcheur », dit-elle en tant que candidate qui ne vient pas du milieu politique, mais qui se définit comme une « citoyenne engagée ».

Mme Grégoire affirme néanmoins partager « en tous points » les valeurs de Sherbrooke Citoyen. Dans son discours tenu près du parc de l’Ancienne Caserne, sur la rue London, elle a abordé par exemple des enjeux comme la densification ou la mobilité durable, qui passe selon elle par des lignes rapides de transport en commun par autobus, des pistes cyclables protégées, un système de vélo en libre-service [qui arrive normalement en 2025] et la mobilité active.

La nouvelle candidate prône également la végétalisation pour contrer les îlots de chaleur, visant entre autres un potager pour chaque foyer. Chaque quartier devrait également disposer d’un espace de rencontre pour permettre aux citoyens d’échanger, selon Marie Grégoire, qui propose le concept d’un « pub » [ou un café]un quartier».

« J’aimerais vraiment que tout le monde se sente respecté. Que tout le monde ait une voix à la table et qu’on se rassemble autour de nos forces », dit-elle à propos du parti qu’elle souhaite diriger. Est-ce que ça veut dire qu’il s’agit d’une lacune actuelle au Sherbrooke Citoyen ? « Je ne sais pas, mais c’est ce que je souhaite », dit-elle à propos de son objectif.

Marie Grégoire a rencontré La Tribune en 2021 pour parler de son projet de transformer un parking en espace vert. (Frédéric Côté/La Tribune Archives)

Une part pour la chefferie ?

Elle n’aborde pas non plus la course à la direction du parti comme une confrontation. « Nous apportons tous nos sensibilités. […] « Je ne vois pas cela comme une course, mais comme un partage », a commenté Mme Grégoire. « J’ai à cœur l’épanouissement de chacun dans la beauté et la bonté », a-t-elle également ajouté.

Le conseiller municipal Raïs Kibonge a annoncé il y a deux semaines qu’il souhaitait lui aussi devenir le prochain chef de Sherbrooke Citoyen. L’ancien député Pierre-Luc Dusseault avait alors indiqué qu’il y réfléchissait encore. La période de mise en candidature se termine samedi.

Une poignée de citoyens étaient présents au parc de l’Ancienne Caserne pour appuyer Mme Grégoire, mais aucun élu actuel.

Marie Grégoire enseigne à l’école Mitchell-Montcalm, mais elle était auparavant à l’école Avenues, à Fleurimont. Interrogée sur le projet de 40 millions de dollars actuellement sur la table pour construire une bibliothèque juste en face, dans l’église Sainte-Famille, elle a confirmé son plein appui à l’idée.

Forte de son expérience en éducation, mais aussi étant mère de trois enfants aujourd’hui adultes, elle se dit bien placée pour porter les enjeux jeunesse sur la place publique. Mais ne serait-il pas plus cohérent de simplement laisser la place à la relève pour diriger Sherbrooke Citoyen ? « Franchement, ils n’ont pas le temps. » […] « Je serai pour eux une courroie de transmission », répond-elle.

 
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