Il y a cinq ans, le Covid-19 faisait son apparition en Chine et était sur le point de se propager à toute la planète.
Depuis, des scientifiques d’Europe occidentale ont dressé un premier bilan des actions des pays au moment de l’arrivée du virus.
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Coronavirus : la pandémie qui secoue la planète
Un mystérieux virus est apparu à l’autre bout du monde avant de se propager à travers le monde… Il y a cinq ans, fin 2019, la planète s’apprêtait à découvrir le Covid-19 (nouvelle fenêtre) et ses conséquences dramatiques. Mais tous les pays n’ont pas connu le même sort. En 2023, des scientifiques de 13 pays d’Europe occidentale se sont réunis à Paris pour faire le point sur l’action publique de plusieurs nations européennes. Ils publieront les résultats ce lundi 9 décembre dans le BMC Santé mondiale et publique (nouvelle fenêtre).
Selon les auteurs, deux leçons principales doivent être tirées de cette pandémie. Le premier ? Plus un pays réagit rapidement, plus le nombre de décès diminue. Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs « comparé la surmortalité standardisée sur l’âge et le sexe par pays entre le 27 janvier 2020 et le 3 juillet 2022 »écrit l’Institut Pasteur (nouvelle fenêtre). C’est-à-dire le nombre de décès supplémentaires par rapport à celui attendu en dehors de la pandémie.
-France moyenne, Italie étudiant pauvre
LE Pays scandinaves obtenir les meilleurs résultats. Durant cette période, ils ont enregistré une surmortalité comprise entre 0,5 et 1 décès pour 1000 habitants. C’est bien mieux queItaliequi arrive en dernière position, avec 2,7 décès pour 1000 habitants. Là France se situe au milieu, à 1,5 décès supplémentaire pour 1000 habitants, au même niveau que nos voisins comme le Suisse ou leAllemagne. « Les pays qui ont pris des mesures précocement, alors que les hôpitaux n’étaient pas encore sous pression, sont ceux qui avaient la plus faible surmortalité »résume l’Institut Pasteur. « Ils ont également été les plus résilients sur le plan économique. »
Le deuxième enseignement à tirer de cette pandémie concerne l’identification de la circulation du virus. « Il est important de disposer d’un système de surveillance capable d’identifier rapidement la circulation communautaire d’un virus et son impact hospitalier »insiste l’Institut Pasteur. Y compris l’arrivée de variants dont la dangerosité n’est pas la même pour tout le monde. Leur identification rapide permet « calibrer la réponse afin qu’elle reste proportionnée à la menace sanitaire ».
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Ces travaux mettent également en lumière l’importance des vaccins dans la stratégie de lutte contre un virus. « Ils ont eu un impact énorme sur la pandémie en réduisant le risque de maladie grave et de décès »confirment les scientifiques. Les pays « ont bénéficié du développement rapide de vaccins sûrs et efficaces, dont le déploiement a allégé le besoin de mesures de confinement les plus strictes ». Les chercheurs espèrent toujours que les progrès futurs permettront de « réduire encore le délai entre le début d’une pandémie et la vaccination de la population ».