France Travail
Crédit : Valentin Monnier
Les entreprises bretonnes embauchent, et les intentions de recrutement restent à un niveau élevé après deux années de croissance post-covid exceptionnelle. France Travail a présenté hier (mercredi 24 avril) son enquête annuelle Besoins en Main d’œuvre (BMO), et la région compte 152 924 embauches potentielles. Des résultats en baisse de 6% sur un an, mais le territoire reste dynamique.
Un tiers – précisément 32% – Les entreprises bretonnes prévoient de recruter en 2024. Mais parmi les 153 000 projets déclarés, 59 % sont jugés difficiles par les entreprises (- 4,5 points sur un an), et France Travail souligne que les difficultés de recrutement sont plus élevées dans les entreprises de 10 à 19 salariés.
Les besoins en main d’œuvre ont particulièrement diminué dans le secteur de la construction, -21%, du commerce (-17%) et de l’industrie -11%), contrairement à l’agriculture qui montre une augmentation de ses intentions de main d’œuvre. 10% d’embauche.
Mais faut-il encore trouver les candidats ?
Certains métiers souffrent d’une « mauvaise réputation » ou d’un manque d’attractivité, pour Angélique Goodall, la nouvelle directrice régionale de France Travail. “PASOn constate depuis plusieurs années, depuis la sortie du Covid-19, qu’il existe des secteurs en tension comme le commerce, le BTP, les métiers de l’homme – métiers de la petite enfance ou dans les EHPAD, etc. mais aussi des métiers traditionnels comme l’hôtellerie-restauration et le BTP. . Ces secteurs ont du mal à recruter, mais nous travaillons depuis plusieurs années à rendre ces métiers plus attractifs, à revisiter les modes de recrutement, les conditions de travail, etc. avec les entreprises et les employeurs. afin que ces entreprises veillent à ce que les candidats veuillent entrer sur ce marché du travail.
Les entreprises dans un « Processus de séduction des candidats »
Les entreprises revoient également leur processus de recrutement. “PASNous avons développé, notamment en Bretagne, ce que nous appelons le « CV du recruteur », c’est-à-dire s’assurer que les entreprises puissent valoriser leur entreprise, les valeurs qu’elles véhiculent, les conditions de travail qu’elles proposent. proposer d’être attractif pour les candidats. On inverse la situation et je dis habituellement que les entreprises doivent être dans une démarche d’attraction et de sélection des candidats.»
Le taux de chômage en Bretagne est de 6,1%, ce qui en fait la deuxième meilleure région juste derrière la région Pays de La Loire. En France, ce taux est en moyenne de 7,5%.
