La Cour suprême du Canada a accepté d’évaluer la constitutionnalité d’une restriction liée à la pandémie de COVID-19 qui restreint les voyages pour des raisons de santé publique.
Le plus haut tribunal du pays a accepté d’entendre les arguments concernant une ordonnance de 2020 du médecin-hygiéniste en chef de Terre-Neuve-et-Labrador qui limitait les circonstances dans lesquelles les non-résidents étaient autorisés à entrer dans cette province.
Kimberley Taylor, une résidente de la Nouvelle-Écosse voisine, s’est adressée au tribunal lorsqu’on lui a refusé l’exemption lui permettant d’assister aux funérailles de sa mère à Terre-Neuve il y a quatre ans.
La Cour suprême de Terre-Neuve-et-Labrador a par la suite statué que la loi sur la santé publique qui sous-tend l’ordonnance relevait de la compétence provinciale en tant que mesure de santé publique valide.
Le tribunal a reconnu que cette ordonnance violait la situation de Mme.moi Taylor à voyager n’importe où au Canada. Mais le juge a estimé que les circonstances de la pandémie justifiaient la violation de ce droit « dans le contexte d’une société libre et démocratique », selon l’article 1 de la Charte canadienne des droits et libertés.
La Cour d’appel de la province a refusé d’entendre un appel et un appel incident, au motif qu’ils étaient sans objet puisque les restrictions de voyage n’étaient plus en vigueur à l’époque.