avenir incertain pour la Maison laïque

avenir incertain pour la Maison laïque
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A Thouars, la Maison Laïque existe depuis des décennies. Mais il était autrefois en meilleure santé qu’aujourd’hui. Le malaise n’est pas nouveau : comme dans de nombreuses structures associatives, les responsables ont du mal à trouver la formule qui permettra d’attirer les nouvelles générations. Résultat : il y a moins d’arrivées que de départs. La crise sanitaire liée au Covid-19 n’a rien arrangé : avant, le Foyer Laïque pouvait compter sur l’adhésion de 24 associations, et seulement 11 aujourd’hui.

Quelles sont les solutions pour s’en sortir ?

Marinette Mainard, l’employée qui accompagne les membres du bureau dans la gestion de la structure, constate que l’inflation détériore les comptes puisque les prix pratiqués pour les différentes prestations n’ont pas suivi le rythme. Jean-Marie Garnier, le président, et son équipe ont à cœur de maintenir des prix accessibles au plus grand nombre, car c’est la vocation d’une structure comme le Foyer laïque.

Pour ne rien arranger, il y a eu peu de locations de salles en 2023 et l’année a été compliquée en termes de gestion du personnel : en un an, sept personnes sont passées par là. Mais il y a eu beaucoup d’arrêts. Cette situation a été présentée aux membres lors de l’assemblée générale du 19 avril 2024.

Pourtant, au 5 boulevard de Hannut, le Foyer laïque dispose d’un bel outil, vaste, moderne, et d’activités qui fonctionnent bien, qu’il s’agisse du loto, du tarot, du billard anglais ou encore français. Mais avec seulement 140 adhérents, et la perspective du départ de Marinette Mainard, qui, après 32 ans de services, fera valoir ses droits à la retraite, on ne voit pas comment la structure pourra poursuivre longtemps son activité.

 
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