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Le 25 septembre 2024, la Société Belge de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique (SORBCOT) a offert un costume de chirurgien orthopédiste au célèbre Manneken Pis. L’occasion pour son président, le Dr Bernard Lefebvre, de revenir sur les défis auxquels la profession est confrontée, notamment l’impact croissant de l’intelligence artificielle et des nouvelles technologies, tout en célébrant la résilience de la communauté médicale.
La cérémonie a débuté dans la matinée à l’Hôtel de Ville de Bruxelles. Si la SORBCOT a fêté son centenaire en 2021, elle a dû adapter ses festivités à la crise sanitaire du COVID-19, comme l’explique le Dr Bernard Lefebvre, Président de la SORBCOT et Président d’Orthopaedica Belgica 2025 : « Nous tenions à cet événement et à la remise de ce costume de chirurgien orthopédiste au Manneken Pis, qui symbolise non seulement la résilience de la communauté médicale, mais aussi son engagement continu envers la société belge. »
Les défis de la profession
La Société Belge de Chirurgie Orthopédique fêtera donc son 103e anniversaire : « Pour rappel, la Société Belge d’Orthopédie a été créée le 19 novembre 1921, dans la Salle de Clinique de l’Hôpital Saint-Jean à Bruxelles, avec Albin Lambotte comme premier président. De nombreux chirurgiens belges ont laissé leur nom dans l’histoire de la chirurgie orthopédique mondiale. »
Témoin de son temps, la Société a vu naître en 1963 la fondation de la Belgische Vereniging voor Orthopedie en Traumatologie (BVOT) à l’initiative de plusieurs orthopédistes flamands. « Depuis 1985, la SORBCOT et la BVOT se sont à nouveau réunies sous la forme d’une fédération : Orthopaedica Belgica et d’une structure d’enseignement unique : le Collégium Orthopaedicum. »
Un congrès en avril 2025
Les défis pour l’avenir sont nombreux : « Nous sommes une profession en pleine évolution, avec l’intelligence artificielle et les nouvelles technologies, notamment. Nous en parlerons d’ailleurs lors de notre congrès national d’orthopédie qui se tiendra les 24 et 25 avril 2025 à Bruxelles. L’IA s’enrichit des résultats pour s’améliorer. Nous l’utilisons déjà dans nos pratiques (genoux, hanches…), et dans nos présentations, nous en parlons entre confrères », ajoute le Dr Bernard Lefebvre.
Pour lui, un autre aspect aura un impact sur l’avenir de la profession : « La robotisation et d’autres éléments modifient profondément la façon d’aborder une opération et le temps de récupération du patient. Aujourd’hui, les techniques d’incision permettent des ouvertures microscopiques. Avec cette qualité et cette précision des soins, cela offre au patient un retour à domicile plus rapide et une meilleure récupération. »
Pour rappel, à ce jour, Manneken Pis a porté 19 fois un costume médical, représentant plusieurs spécialités médicales. Parmi les spécialités représentées, on trouve la cardiologie, la pédiatrie, la chirurgie générale et l’urologie, pour n’en citer que quelques-unes. Mais au fait, à force d’être debout toute la journée, n’a-t-il pas des problèmes orthopédiques ? « Probablement un problème de hanche et de colonne vertébrale, mais les urologues lui ont déjà trouvé quelque chose… », plaisante le Dr Bernard Lefebvre.
