Antoine de Borman, directeur de perspective.brussels, était l’invité du JT de 12h30 ce mardi. Il est revenu sur le bilan dressé par le nouvel observatoire des fonctions urbaines de son organisation et sur le besoin toujours très présent de construire des logements dans la capitale.
800.000 m², c’est la superficie totale pour laquelle des permis d’urbanisme ont été accordés en Région bruxelloise entre 2021 et 2022. Parmi ces permis, 460.000 m² concernaient des logements, soit environ 4.600 logements. Un barème qui se répète presque chaque année.“Par rapport aux besoins de la population bruxelloise, c’est important. Mais cela ne perturbe pas le marché du logement.”Antoine de Borman nous le raconte.
Ces chiffres sont en augmentation entre 2018-2019 et 2021-2022, période marquée par la crise du covid-19. Alors, les dossiers ont-ils mis plus de temps à être étudiés ? La crise a-t-elle retardé le lancement des projets ? Le directeur de perspective.brussels explique que «Les permis accordés en 2021-2022 concernaient des projets souvent préparés bien en amont. Et il s’agit de projets à long terme qui, pour la plupart, ne verront le jour que cette année ou l’année prochaine. Il est donc difficile d’envisager un impact déterminant du covid« .
L’habitat reste aujourd’hui la fonction la plus recherchée par les promoteurs immobiliers. Construction neuve ou réhabilitation d’anciens bureaux, par exemple ? Antoine de Borman répond que c’est les deux.Il y a des nouvelles constructions, du côté d’Anderlecht par exemple, le long du canal. Et la reconversion de bureaux, on en voit beaucoup en deuxième couronne, dans des quartiers comme Evere et Woluwe-Saint-Lambert. Il y a cette dynamique et on constate aussi un déclin de la fonction bureau.“
■ Entretien avec Antoine de Borman, par Vanessa Lhuillier
