une dizaine de laboratoires lourdement sanctionnés pour leurs stocks insuffisants

une dizaine de laboratoires lourdement sanctionnés pour leurs stocks insuffisants
une dizaine de laboratoires lourdement sanctionnés pour leurs stocks insuffisants

Une dizaine de laboratoires viennent d’être sanctionnés par les autorités sanitaires.

La cause est l’insuffisance de leurs stocks de médicaments, ce qui pourrait créer des pénuries.

Les sanctions financières s’élèvent à 8 millions d’euros, un montant sans précédent.

Les autorités sanitaires viennent d’infliger des amendes à une dizaine de laboratoires pharmaceutiques pour ne pas avoir maintenu des stocks suffisants de médicaments jugés essentiels, dans un contexte de pénuries persistantes. « L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a prononcé une sanction financière de 8 millions d’euros contre les laboratoires pharmaceutiques qui n’ont pas respecté leur stock de sécurité de quatre mois »a annoncé l’ANSM dans un communiqué publié mardi 24 septembre.

Ces sanctions interviennent dans un contexte de durcissement de la législation contre les groupes pharmaceutiques ces dernières années, afin de renforcer leurs obligations en matière de stocks de médicaments. Ces mesures, prises alors que les pénuries de médicaments s’aggravent d’année en année, obligent les entreprises à maintenir des stocks de deux mois, voire dans certains cas de quatre mois, de médicaments dont l’intérêt thérapeutique est considéré comme majeur.

De nombreux traitements impliqués

Ces médicaments sont ceux pour lesquels une interruption de traitement pourrait mettre en danger la vie du patient à court ou moyen terme. Les sanctions annoncées, qui correspondent à des manquements constatés en 2023, sont inédites. Pour 2022, un peu plus de 500 000 euros de sanctions avaient été décrétées. Cette fois, une trentaine de références sont concernées et couvrent un large spectre thérapeutique.

« Les lacunes identifiées concernent par exemple les antihypertenseurs, les anticancéreux, les antimicrobiens, les médicaments neurologiques, etc. »explained to AFP Alexandre de la Volpilière, general director of ANSM. « Les sanctions les plus importantes concernent les médicaments génériques, ce qui correspond aux principales ruptures d’approvisionnement que nous avons observées ces dernières années. »il a ajouté.

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L’une des sanctions les plus importantes touche ainsi Biogaran, le géant français des génériques, pour des stocks insuffisants d’une molécule contre l’hypertension, l’irbésartan. Ces annonces ont été accueillies favorablement par les associations de patients, inquiètes de l’aggravation des pénuries de traitements. « C’est un bon signal car avant les amendes étaient beaucoup moins élevées »se réjouit Catherine Simonin, de Assos Santé, qui regroupe de nombreuses associations.


F.Se avec l’AFP

 
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