Les cuisines à l’honneur au Salon de l’Auto et de la Maison d’Aurillac

Les cuisines à l’honneur au Salon de l’Auto et de la Maison d’Aurillac
Les cuisines à l’honneur au Salon de l’Auto et de la Maison d’Aurillac

Piscines, toits, voitures et meubles : le Salon Maison et Automobile, caverne d’Ali Baba avec près d’une centaine d’exposants, est ouvert jusqu’au lundi 23 septembre, au Prisme.

Ils sont parmi les stars du Salon de la Maison d’Aurillac, ce week-end au Prisme : avec Mobalpa, Cuisinella, Ixina, SoCoo’c et Hédom, les cuisinistes sont en force dans les allées, à peine plus discrets que les magasins de meubles qui présentent au public des canapés gigantesques.
Le marché de la cuisine a été dopé par le Covid-19. Les confinements de 2020 ont permis aux acteurs du secteur de revendiquer une croissance à deux chiffres en 2021. Coincés chez eux, les Français ont remis la cuisine au centre du foyer.

Depuis, les chiffres sont revenus au niveau observé avant la pandémie. « Tout le monde a repris une vie normale, donc on passe moins de temps en cuisine », constate Ludovic Jouve, pour SoCoo’c.
D’autres critères entrent en jeu : le nouveau marché n’est pas très dynamique, les crédits sont encore un peu élevés… « C’est un peu plus calme, mais plus concret, constate Elsa Montarnal, responsable commerciale de Cuisinella. Il faut se réadapter. Les clients n’ont pas les mêmes habitudes. »

La cuisine avant la maison

Fini le temps des cuisines construites avec la maison pour durer toute une vie, voir les enfants grandir et accompagner la vieillesse. « Ces cuisines équipées de chapeaux de gendarme, on les voit dans les rénovations, constate Ludovic Jouve. Aujourd’hui, les gens achètent la cuisine avant la maison, mais ils veulent la changer au bout de dix à quinze ans. »

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« La cuisine se transforme plus rapidement, mais la qualité est recherchée », ajoute Elsa Montarnal. Paradoxal ? Pas vraiment, car miser sur la durabilité peut être un bon pari : « Le pas cher coûte cher, au final… »
Dans ce contexte, le Salon de l’habitat sert « à montrer que nous sommes là, note-t-elle. Nous prenons des contacts, avant un mois important pour notre groupe au niveau national. » Le marché est concurrentiel, « cela peut déboucher sur une vente, mais l’important est d’être présent, ajoute Ludovic Jouve. Nous sommes là depuis 2018. Cela peut contribuer à alimenter la fin d’année. »

Pratique – L’entrée est gratuite. Le salon est ouvert le dimanche 22 septembre, de 8h à 19h et le lundi 23 septembre, de 8h à 18h. Thème de l’année : l’économie circulaire et l’occasion, avec Emmaüs, Recyclidée, Oxygène, Fring’Aide, Arch15, la Ressourcerie Terre d’éco, Be Plop, La Plantelière et l’association de consommateurs CLCV.

Pierre Chambaud

 
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