La majorité des experts pensent que la prochaine pandémie sera la grippe, selon une étude

La majorité des experts pensent que la prochaine pandémie sera la grippe, selon une étude
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Après avoir vécu une pandémie mondiale de Covid-19, les scientifiques tentent d’estimer ce qui pourrait faire l’objet d’une nouvelle vague épidémique. Et il semble que leurs soupçons se portent sur une maladie déjà connue : la grippe. Selon une enquête internationale, relayée par le Gardien Samedi 20 avril, 57 % des principaux experts en maladies infectieuses étaient préoccupés par une souche particulière du virus de la grippe. Plus de la moitié des 187 scientifiques interrogés pensent que cela pourrait être la cause de la prochaine épidémie mondiale. « Chaque hiver, la grippe apparaît. On pourrait appeler ces épidémies des petites pandémies. Ils sont plus ou moins contrôlés car les différentes souches qui les provoquent ne sont pas assez virulentes – mais cela ne sera pas forcément le cas éternellement.»a précisé Jon Salmanton-García, chercheur à l’université de Cologne, à nos confrères britanniques.

Outre la grippe, d’autres causes virales pourraient déclencher une nouvelle pandémie. Si « La grippe reste, dans une très large mesure, la menace numéro 1 en termes de potentiel pandémique aux yeux d’une grande majorité des scientifiques mondiaux »21% des spécialistes interrogés estiment que la deuxième cause la plus probable d’une pandémie serait une maladie actuellement inconnue. Dans une démarche préventive, le Comité de surveillance et d’anticipation des risques sanitaires (Covars) s’efforce de ne négliger aucun début d’épidémie, et cela pourrait même provenir d’un virus que le monde connaît désormais très bien : le Covid-19.

15% des scientifiques estiment que le virus pourrait être le point de départ d’une nouvelle épidémie. Par ailleurs, le 18 avril 2024, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est adressée à évoquer son “énorme inquiétude” à cause de la grippe aviaire. Une souche H5N1 se propage à très grande vitesse. Son taux de mortalité est « extraordinairement élevé ». Selon l’organisation internationale, cette souche pourrait même muter à grande vitesse et ainsi se transmettre entre humains et non plus seulement d’un animal à un homme. Selon les chiffres enregistrés entre 2003 et 2024, l’OMS estime que le taux de mortalité après contamination par la grippe aviaire est de 52 %.

 
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