« Je me réjouis que le président français soit en visite au Québec. Cependant, j’ai du mal à comprendre pourquoi il est encore nécessaire de rappeler que la Capitale nationale est le lieu officiel d’accueil des dignitaires », a-t-il dénoncé dans une déclaration écrite jeudi.
Là Loi sur la capitale nationale prévoit que le territoire de la ville « constitue le lieu privilégié et prioritaire pour l’accueil des dignitaires étrangers en visite au Québec », ainsi que pour les « rencontres diplomatiques et les sommets gouvernementaux ».
« La ville peut affirmer et soutenir le statut que lui confère le présent article », peut-on lire dans la loi adoptée en 2016.
C’est ce que fait le maire de Québec depuis près de deux ans, chaque fois qu’un grand rassemblement politique est organisé loin de la capitale. Pour défendre sa ville, le printemps dernier, il a même accusé le gouvernement Legault d’avoir fait preuve de « négligence » en recevant le premier ministre canadien Justin Trudeau à Montréal plutôt qu’à Québec.
« L’Assemblée nationale du Québec l’a dit à maintes reprises, et pas plus tard qu’en avril dernier. Il faut cesser de le souhaiter et prendre des mesures pour que cela devienne une réalité », a réitéré jeudi Bruno Marchand, en réponse à l’annonce de la visite du président français la semaine prochaine.
Emmanuel Macron sera à Ottawa et à Montréal les 25 et 26 septembre. Il s’agira de sa deuxième visite au Canada.
Face aux violations successives de la Loi sur la capitale nationaleLe maire Marchand a suggéré en avril dernier la création d’un « comité de la capitale » pour « défendre ses intérêts ».
