Les chiens viverrins et les civettes pourraient être à l’origine de la pandémie, selon une étude

Les chiens viverrins et les civettes pourraient être à l’origine de la pandémie, selon une étude
Les chiens viverrins et les civettes pourraient être à l’origine de la pandémie, selon une étude

Dans une étude publiée jeudi 19 septembre dans la revue CelluleUne équipe de recherche internationale a révélé les espèces animales les plus susceptibles d’avoir servi d’hôtes intermédiaires au SARS-CoV-2, le virus responsable de la pandémie de Covid-19. Il s’agirait notamment des chiens viverrins et des civettes, que l’équipe de chercheurs a pu identifier grâce au séquençage génétique de centaines d’échantillons prélevés. Florence Débarre, chercheuse CNRS à l’Institut d’écologie et des sciences de l’environnement de Paris et partie prenante de l’étude, insiste sur le fait que « toutes les données disponibles pointent vers une origine naturelle liée à la vente d’animaux sauvages “. Entretien.

RFI : Qu’est-ce que l’étude que vous avez menée a permis d’identifier ? ?

Florence Débarre: Nous avons réalisé un travail qui identifie les espèces animales présentes sur le marché de Huanan à Wuhan fin 2019, et qui sont potentiellement impliquées dans l’émergence de la pandémie. Parmi ces espèces animales, on trouve les chiens viverrins et les civettes. Ce sont des espèces qui étaient déjà impliquées dans l’émergence du SRAS en 2002-2004. Ces animaux étaient présents à Wuhan fin 2019, et on les retrouve dans le coin du marché où il y a beaucoup de virus SARS-CoV-2, le virus qui cause le Covid-19.

Vous dites donc qu’il s’agit de chiens viverrins et de civettes, et non de chauves-souris ou de pangolins, comme cela a été dit.

Quelles leçons pouvez-vous tirer de vos études pour l’avenir ? ?

A-t-il été difficile de mener cette étude ? ?

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