Un mois de septembre secoué par les virus

Un mois de septembre secoué par les virus
Un mois de septembre secoué par les virus

Le mois de septembre aura bel et bien débuté sous la menace d’un avertissement des Centres de services scolaires de la région, faisant état de nombreux cas de coqueluche chez les élèves. Un phénomène qui n’est toutefois pas propre au Saguenay-Lac-Saint-Jean, alors que l’ensemble du Québec observe une résurgence de la bactérie depuis quelques mois.

Selon les données recueillies en date du 14 septembre, 952 cas de coqueluche ont été recensés dans la région depuis le début de 2024. La semaine dernière seulement, 48 cas ont été recensés. À titre de comparaison, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) estime que le nombre moyen de personnes touchées par la coqueluche annuellement au Canada se situe entre 1000 et 3000. La bactérie connaît toutefois des pics d’activité plus importants tous les deux à cinq ans.

Depuis le début de l’année 2024, 952 cas de coqueluche ont été signalés dans la région. La semaine dernière seulement, 48 cas ont été signalés. (123RF)

« La vaccination est la meilleure façon de se protéger contre la coqueluche. Le vaccin contre la coqueluche est un vaccin combiné, c’est-à-dire qu’il protège contre plusieurs maladies à la fois. La composition du vaccin varie selon l’âge de la personne », a indiqué par courriel une porte-parole du CIUSSS du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Le calendrier de vaccination habituel inclut déjà la vaccination contre la coqueluche, avec des doses réparties entre 4 mois et 6 ans. Toutefois, toute personne plus âgée qui n’est pas adéquatement vaccinée peut prendre rendez-vous via Clic Santé.

Une tendance à la baisse

Le nombre de cas confirmés de coqueluche tend toutefois à diminuer. Toujours en circulation, la COVID-19 pourrait aussi suivre la même courbe dans les prochains jours. « En ce qui concerne le portrait général de la région, on constate que depuis quatre semaines, le taux de positivité à la COVID-19 s’est stabilisé », précise le CIUSSS.

Tout comme l’été dernier, le variant KP3 serait responsable de la majorité des infections, avec 84 % des cas recensés. Les symptômes qui lui sont associés seraient sensiblement les mêmes que par le passé, à savoir toux, fièvre et courbatures.

Contrairement aux précédentes vagues de COVID-19, la vaccination n’est pas attendue dans un avenir immédiat. En effet, la vaccination est suspendue depuis le 14 septembre, en attendant la mise au point d’un vaccin plus adapté aux virus en circulation. La vaccination devrait reprendre plus tard à l’automne, en même temps que sera lancée la campagne antigrippale.

En plus de la coqueluche et de la COVID-19, la santé publique poursuit ses observations concernant le virus respiratoire syncytial (VRS) et la grippe. Toutefois, leur circulation serait «très faible, voire inexistante» selon les derniers indicateurs.

 
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