Le Covid-19 a provoqué une recrudescence des infections nosocomiales en France – .

Le Covid-19 a provoqué une recrudescence des infections nosocomiales en France – .
Le Covid-19 a provoqué une recrudescence des infections nosocomiales en France – .
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Dans un communiqué publié ce vendredi 26 mai, Santé publique France a mis en garde contre la recrudescence des infections nosocomiales ces dernières années, notamment lors de la pandémie de Covid-19. Selon cette Source, un patient hospitalisé sur 18 était concerné par ce type d’infection.

Chaque année, près de 4 200 décès liés aux maladies nosocomiales sont recensés en France. Dans un communiqué publié ce vendredi 26 mai, Santé publique France (SpF) a mis en garde contre la recrudescence des infections nosocomiales ces dernières années, notamment lors de la pandémie de Covid-19.

En diminuant progressivement entre 2001 et 2012, puis en stagnant de 2012 à 2017, la proportion de patients infectés dans un établissement de santé a augmenté de 14,7 % entre 2017 et 2022.

“La proportion de patients infectés est supérieure à celle d’il y a cinq ans, mais les infections nosocomiales au Covid représentent la moitié de l’augmentation”, analyse Anne Berger-Carbonne, responsable de l’unité Infections associées aux soins et résistances. aux antibiotiques au sein du SpF.

Hors cas nosocomiaux de Covid, la proportion de patients infectés l’an dernier a connu une légère augmentation de 7,5% jugée “non significative” par rapport à celle estimée en 2017, selon l’agence sanitaire.

L’étude a révélé que “par rapport à 2017, les patients hospitalisés en 2022 présentaient un risque accru de complication infectieuse”, en raison de profils plus vulnérables ou de l’utilisation de dispositifs de soins invasifs.

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4 bactéries responsables de 50% des infections

Cette enquête, réalisée en 2022, a démontré que quatre bactéries, dont Staphylococcus aureus et Escherichia coli, étaient impliquées dans près d’un cas sur deux d’infection nosocomiale.

Dans le détail, les infections nosocomiales ont surtout été constatées dans les services de réanimation, prenant en charge des patients plus vulnérables, avec près d’un patient infecté sur quatre recensé.

Les principales manifestations de ces infections observées étaient les infections des voies urinaires, la pneumonie et la bactériémie (présence de bactéries dans le sang).

Utilisation plus systématique des antibiotiques

L’utilisation d’antibiotiques pour traiter les patients atteints a augmenté de 7,5 % par rapport à la précédente enquête réalisée en 2017. Au total, un patient hospitalisé sur six a reçu un traitement antibiotique l’année dernière. Selon l’étude, un patient sur quatre en réanimation était traité par antibiotiques et un sur deux dans les services médicaux ou chirurgicaux.

« Ce n’est pas très bon signe. L’antibiorésistance – le fait que certaines bactéries finissent par devenir résistantes aux antibiotiques – est en effet considérée comme une menace majeure par les autorités sanitaires mondiales », déplore Anne Berger-Carbonne.

Santé publique France a conclu en incitant à “poursuivre les actions de prévention” des infections nosocomiales en ciblant les plus fréquentes, tout en renforçant les actions pour limiter l’usage progressif des antibiotiques.

 
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