Coupe transversale d’un rein humain. rendu 3d © AdobeStock
La Journée nationale de réflexion sur le don et la transplantation d’organes aura lieu cette année le 22 juin. Pour faire face à une pénurie majeure d’organes dans le monde, exacerbée notamment par la pandémie de Covid-19, les recherches sur la transplantation se sont multipliées ces dernières années et d’énormes progrès ont été réalisés, mobilisant plusieurs équipes de l’Inserm. Leur objectif principal est de continuer à assurer l’efficacité de ces chirurgies qui sauvent des vies.
Retour sur deux publications récentes traitant des stratégies visant à prédire l’échec, le succès ou l’échec des greffes de rein.
Prédire le rejet des greffes de rein
Le rejet est la principale cause d’échec du greffon après transplantation rénale. Elle constitue donc, compte tenu de la pénurie mondiale d’organes, un problème majeur de santé publique.
- Dans une récente étude publiée dans la revue NatureMédecine, une équipe de recherche de l’Université Paris Cité, de l’Inserm et de l’AP-HP, dirigée par le professeur Alexandre Loupy au Centre d’expertise en transplantation d’organes multiples à Paris, a créé un assistant informatique automatisé qui corrige 40 % des erreurs de diagnostic de rejet d’allogreffe chez l’homme . Cette approche permet ainsi de mieux orienter la prise en charge des patients.
- Dans une autre étude récente également publiée dans NatureMédecine, des chercheurs de l’Inserm, de l’Université de Strasbourg et des Hôpitaux universitaires de Strasbourg au sein de l’unité U1109 « Immunologie moléculaire et rhumatologie », et leurs partenaires du Laboratoire d’excellence (LabEx) Transplantex, ont identifié un nouveau gène d’histocompatibilité : le gène MICA. En d’autres termes, c’est un gène qui explique et prédit mieux le succès ou l’échec d’une greffe de rein.