comment la Secu s’est adaptée aux vagues de Covid pour faire face à la vague d’arrêts de travail – .

comment la Secu s’est adaptée aux vagues de Covid pour faire face à la vague d’arrêts de travail – .
comment la Secu s’est adaptée aux vagues de Covid pour faire face à la vague d’arrêts de travail – .
--

De mars 2020 à l’été 2022, la caisse primaire d’assurance maladie de l’Aude aura dû s’adapter à une déferlante de cas de Covid : un volume symbolisé par une part de 37 % d’arrêts maladie pour l’année 2022 liés au coronavirus.

“Cette période, nous l’avons prise de front.” C’est ainsi qu’Antoine Bourdon, directeur de la caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) de l’Aude, évoque ces plus de deux ans et demi plus proches de la pandémie, pour une Sécu érigée en maillon essentiel dans la prise en charge des cas positifs. Un rôle qui, à l’échelle nationale, aura permis d’informer et d’identifier 32 millions de cas positifs suite à des dépistages, avec 7 millions de cas contacts retrouvés grâce à l’activité de traçage. Une mission dont la CPAM de l’Aude et sa brigade ont rapidement relevé les limites : “L’idée de départ était de trouver 3 cas contacts pour un positif, mais il s’est vite avéré qu’il était très difficile de les identifier”, précise le directeur de la CPAM. En témoigne le ratio cas contacts/cas positifs, qui est passé de 2,1 en 2020 à 0,4 en 2022.

A lire aussi :
Aude : à la Sécurité sociale, le clap de fin d’une brigade de contact tracing au coeur de l’épidémie depuis près de 3 ans

Une année 2022 notamment marquée par le déluge de cas liés au variant Omicron, “avec, pour le seul mois de janvier 2022, 44.985 cas, soit plus que pour l’ensemble de 2021, et des volumes d’appels à passer ou d’attestations à envoyer qui avaient explosé”, se souvient Antoine Bourdon. Un constat basé sur “volumes entrants” des recours, des demandes de droits aux demandes de soins, en passant par les questions relatives aux arrêts de travail. Un volume qui a donc conduit la sécurité sociale à s’adapter au mieux, en conciliant deux impératifs : celui de “efficacité”notamment dans le service des assurances « pour qui les indemnités journalières peuvent être leur seule Source de revenus » ; mais aussi la nécessité de “assurer la bonne utilisation de l’argent public”rappelant que “notre boulot c’est de payer ce qu’on doit”.

---

Un maximum de solutions ont été déployées pour un support le plus rapide possible

Des principes déclinés à la lumière d’une situation jamais vécue. “Nous avons essayé d’automatiser au maximum les procédures, de simplifier l’ouverture et l’extension des droits, le versement des prestations”liste Antoine Bourdon, avec en tête la création d’indemnités journalières dérogatoires (qui a pris fin le 1euh février 2023, NDLR), caractérisée notamment par l’absence de jours d’attente, ou encore les invitations répétées à utiliser le site dédié declare.ameli pour demander un arrêt : “Un maximum de solutions ont été déployées pour une prise en charge la plus rapide possible, avec l’idée de perdre le moins de monde possible en route”, résume le directeur de la CPAM. Avec un risque, en retour, d’excès ? « Nous avons allégé nos systèmes de contrôle, mais, même dans un moment aussi tendu, nous avons essayé de rester le plus vigilant possible sur les paiements aux assurés ou aux professionnels de santé, dit Antoine Bourdon. J’espère qu’on ne nous reprochera pas d’avoir prodigué tous ces soins car c’est ce qu’on nous a demandé de faire. Mais bien avant le Covid, nous étions sortis de la période où l’on parlait de la sécurité sociale comme d’un payeur aveugle. Et aujourd’hui, nous sommes revenus à la norme de vérification des droits et des paiements.

En 2022, les arrêts de travail liés au Covid qui ont représenté jusqu’à 60% des arrêts totaux.
L’infographie indépendante – L’infographie indépendante

Ce retour à la normale, la CPAM de l’Aude en a également profité pour répondre à un objectif, celui du délai maximum de versement de la première indemnité journalière, fixé au niveau national à 27 jours. En février 2022, dans l’Aude, cet indicateur était encore à 22,7 jours, bien en dessous du plafond national, « grâce au travail que nous avions fait en amont pour améliorer le traitement des dossiers », raconte Antoine Bourdon. Mais la vague Omicron aura bouleversé la donne, avec 11 927 des 19 982 arrêts de travail liés au Covid en janvier 2022, puis 5 347 des 10 797 arrêts de travail en février 2022 : et donc un délai de paiement dépassé, “mécaniquement”, à 32,3 jours en mars 2022 ; un niveau qui est tombé à 27,8 jours en avril, avant de remonter à 37,9 jours suite à une nouvelle vague de cas en juin et juillet. “Depuis, ça n’a cessé de baisser”, a souligné le directeur de la Sécu. A mesurer, en janvier dernier, à 27,5 jours.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

---

PREV Puits indiens | Carlos Alcaraz bat Janik Sinner et rejoint Daniil Medvedev en finale – .
NEXT La piste du cholestérol élucidée – .